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En pleur, Terrence Williams et Louisville, ultras favoris cette saison, n'iront pas au Final Four au profit de Goran Stuon et Michigan St, vainqueurs de la Midwest Regional

Louisville (1) - Michigan State (2) 52-64
Pittsburg sorti, un des favoris de cette saison était déjà KO avant le Final Four. Mais Louisville, c'était LE grandissime favori, premier au ranking national. Un press' défensive tout terrain initié par Rick Pitino, légende du coaching universitaire (Boston U et Kentucky), qui a aussi goûté à la NBA (New York Knicks à la fin des années 80 et Boston dix ans plus tard), et un parterre de futurs NBAers (Terrence Williams, Earl Clark, Samardo Samuels...). Pourtant, il n'y aura pas de troisième titre universitaire pour cette saison. Dimanche soir, les Cardinals sont tombés contre plus fort qu'eux. Subjugués par la présence de Magic Johnson, leader des Spartans lors du titre face à Indiana State de Larry Bird en 1979, dans les gradins du Lucas Oil Stadium d'Indianapolis, les Spartans sont restés dans la partie sans panniquer en première mi-temps, grâce à un Goran Suton survolté (17 de ses 19 points à 7/15 en première mi-temps, plus 10 rebonds et 4 passes au final), rentrant même aux vestiaires devant au score (30-28). Après la pause, au profit d'un bon Earl Clark (19 points à 8/17 et 5 rebonds), Cardinals et Spartans continuèrent leur chassé-croisé pendant sept bonnes minutes. A treize minutes de la fin (37-36 pour Michigan St.), le ton de la partie changea considérablement. Durrell Summers (12 points à 4/6 et 3 passes en 25 minutes) mis sept points d'affilé et Michigan State pris le large (46-37). Pendant cinq bonnes minutes, les Spartans conservèrent un matelas de dix points d'avance. Mais à six minutes de la fin, ce diable de Summers, pourtant venu du banc, inscrivit son deuxième trois points du match. Ca commençait à sentir bon pour les Spartans (58-43). Incapable de s'appuyer sur leur leader Terrence Williams (5 points à 1/7, 6 rebonds et 4 passes en 35 minutes), les hommes de Pitino, dominés aux rebonds offensifs (12 au final dont 4 dans les trois dernières minutes) au moment de jeter leurs dernières cartes et fusiller de l'autre côté du parquet (8/16 à trois points pour Michigan State), ne purent qu'observer des Spartans euphoriques, maintenant Louisville à seulement 52 points (deuxième plus petit total de leur saison) à 38.3%.
C'est le cinquième Final Four en dix ans pour Tom Izzo et sa fac qui aura la chance d'évoluer à seulement 90 kilomètres du lieu où se déroulera le Final Four (Detroit). C'est la première fois qu'une équipe depuis Duke en 1994 aura le privilége de jouer dans son état pour ce fameux F4.

North Carolina (1) - Oklahoma (2) 72-60
Pas de surprises par contre du côté du FedExForum de Memphis. Comme l'an passé, UNC particepera au Final Four. Maintenant le futur first pick de la draft Blake Griffin à zéro point pendant douze minutes (21-10), North Carolina prit le meilleur départ possible grâce au meneur Ty Lawson (19 points à 6/13, 5 rebonds, 5 passes et 3 steals en 36 minutes) et l'arrière Danny Green (18 points à 6/9 et 3 rebonds en 32 minutes). Mais difficile de contenir un si grande force de la nature (11 points pour Griffin dans les huit dernières minutes de la première période). Le show Griffin (23 points à 9/12 et 16 rebonds en 38 minutes) reprit ses droits dès le retour sur le parquet (6 points en trois minutes, 33-43) mais Lawson envoya deux banderilles derrière l'arc pour faire le trou (53-38 à douze minutes de la fin). Sur un lay-up de Deon Thompson (10 points à 5/9 et 2 passes en 26 minutes) à la trente troisième minute, UNC fit le trou (61-40) et malgré un 9-0 ensuite pour les Sooners, Oklahoma n'eut aucune chance de revenir dans la partie.
Malgré la performance discrète de Tyler Hansbrough (8 points à 2/4, 6 rebonds, 3 passes et 2 steals en 26 minutes), les Tar Heels conservent le titre de la South Regional et tenteront, contrairement à l'an passé, de rallier la finale de la March Madness, contre Villanova.

Rédigé par Mickey

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