15 Juin 2009 : NBA Finals 2009 - Orlando Magic - Los Angeles Lakers - Game 5


L'équipe championne NBA 2009 : Les Los Angeles Lakers

Tout à commencer par un très bon départ de la part du Magic. Avec un Courtney Lee particulièrement incisif, les floridiens menaient 15-6 après cinq minutes de jeu. Mais la partie s'équilibra ensuite et dans un match plus débridé que lors des précédents et Los Angeles ne fut déjà qu'à deux points à la fin du premier quart temps (28-26).

La suite fut de nouveau favorable à Orlando mais Odom, Fisher et Ariza enchaînèrent trois trois points et le Laker passa devant (42-40). Lamar Odom, très percutant en ce milieu de deuxième quart temps, fit le show et les californiens prirent le large (52-40) à la faveur d'un 19-2 en cinq minutes. Une nette avance conservée à la pause (56-46).


Lamar Odom, le principal artisan des trous effectués par les Lakers dans le deuxième et troisième quart temps

A domicile, Orlando voulait au moins faire bonne figure. Le Magic eu une légère réaction d'orgueil lorsque Rafer Alston ramena les siens à cinq points après un triple (58-53 à la 29ème). Mais Lamar Odom rentra deux trois points successifs dans le corner et l'avance fut à nouveau rédhibitoire (64-53). Les têtes du Magic se baissèrent définitivement lorsque Kobe fut l'auteur d'un panier aérien au milieu d'une raquette toute de blanc vêtue. Incapable de produire leur jeu habituel, frustré de voir les minutes avancées et l'écart avec, le Magic s'enfonçait de plus en plus en voulant jouer le un contre un à chaque action. Après une énième erreur de coaching de Van Gundy - il a laissé Dwight Howard sur le terrain en toute fin de troisième quart temps qui a alors commit sa cinquième faute - le sort de la série semblait d'or et déjà celé à douze minutes de la fin (76-61).

JJ Reddick et Jameer Nelson commencèrent bien l'ultime quart temps en retrouvant la mire derrière l'arc mais l'écart de se réduisait toujours pas (80-67 à la 38ème). Celui-ci descendit à onze unités après un nouveau "triple" de Reddick mais ce fut bien trop tard (95-84 à deux minutes de la fin). Score final : 99-86 pour les Lakers.

Les stats :

Orlando Magic : 12 TO, 8/27 à trois points (29.6%), 37 rebonds contre 46
- Dwight Howard : 11 points à 5/9, 10 rebonds, 3 contres, 3 TO et 5 fautes en 39 minutes
- Rashard Lewis : 18 points à 6/19 (3/12 à trois points), 10 rebonds et 4 passes en 45 min

Los Angeles Lakers : 8/16 à trois points, 8 contres, 21/28 aux lancers francs
- Kobe Bryant : 30 points à 10/23, 6 rebonds, 5 rebonds et 4 contres en 43 minutes
- Pau Gasol : 14 points à 6/9, 15 rebonds, 3 passes et 4 contres en 42 minutes
- Lamar Odom : 17 points à 5/12 (3/3 à trois points) et 10 rebonds en 32 minutes


Phil Jackson est sa casquette marquée d'un "X" offerte par ses enfants

C'est donc le quinzième titre dans l'histoire des Lakers, à deux bagues du record détenu par les Celtics. Mais c'est aussi le dixième Larry O'brien trophy pour Phil Jackson, désormais seul en tête au palmarès des coachs NBA les plus titrés, devant le regretté Red Auerbach, qui possédait lui neuf bagues. "Avoir gagné un dixième titre de champion est certainement un accomplissement, il n'y a pas de doute là-dessus. Mais, comme je l'ai déjà dit maintes fois, c'est l'aventure, le voyage jusqu'au titre qui est important, plus que le titre lui-même. C'était important pour moi, pour le staff de voir ces jeunes gens se trouver, former une équipe solidaire," a-t-il concédait après coups.


Quatre titres pour Kobe, mais son premier sans le Shaq, et ça le soulage !

Ce titre est aussi le premier de Kobe Bryant, pour la première fois MVP des NBA Finals avec ses 32.4 points (43%), 7.4 passes, 5.6 rebonds, 3.2 TO, 1.4 steal et 1.4 contre en 41 minutes de moyenne, sans le Shaq, et il ne cache pas le fait que c'est une grande libération pour lui. "Je n'ai plus à entendre les critiques, c'est une bonne chose. J'ai un gros poids qui est parti de mes épaules. Quand on pense à cette jeune équipe qui a traversé des moments difficiles en perdant en finale l'an passé, qui est revenu en finale cette année et qui l'a gagnée en devenant une bien meilleure équipe défensivement, c'est comme un rêve. Je n'y crois pas. Cela fait du bien par rapport aux gens qui disaient que je ne pouvais pas gagner sans lui (ndlr : le Shaq). J'ai prouvé qu'ils avaient tort. De ce point de vue là, ça fait du bien. Ce cliché était pénible mais je ne pouvais rien y faire jusqu'à aujourd'hui. Je ne voulais pas en parler, je voulais agir."
 
La saison NBA 2008/09 se termine donc sur cette victoire des Lakers. De beaux playoffs, pleins de suspens et d'émotions, mais conclus par une finale peu passionnante qui aura perdu tout sens lorsque Courtney Lee manqua sa claquette à la fin du Game 2. Assurément le tournant de la série.

Laissons là 2008/09, place désormais à 2009/01 !

Rédigé par Mickey