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En France, en Premier League, sur le Vieux Continent et sur la planète football toute entière, on ne présente plus Didier Drogba. L’international ivoirien, révélé par Le Mans il y a quelques années, connaît un destin hors du commun. Car, durant ses années sarthoises, personne n’aurait pu prédire qu’il deviendrait celui qu’il est aujourd’hui.

Après des passages réussis du côté de Guingamp et de l’Olympique de Marseille, où il a à chaque fois laissé un souvenir impérissable dans la tête des supporters, le buteur africain a rejoint Chelsea en 2004. Et c’est avec les Blues, depuis cinq ans maintenant, qu’il affole les compteurs et fait trembler les filets adverses.

Pourtant, son aventure londonienne aurait pu débuter plus tôt que prévu. Il y a sept ans de cela, alors qu’il évoluait encore au Mans en Ligue 2, Arsène Wenger s’était intéressé au profil de l’attaquant. Et s’il avait suivi sa première intuition, il aurait acquis Didier Drogba à Highbury à l’époque, pour une somme dérisoire, comme il l’a confié au Sun.

« Quand Drogba jouait au Mans, nous l’avons régulièrement observé. J’aurais pu l’obtenir pour un peu plus de 100 000 euros à peine. Mais nous nous sommes finalement dit que c’était un pari risqué. Parfois, quand vous suivez un joueur, vous vous dites que c’est faisable, d’autres fois non. Et il ne faut pas oublier que je possédais un joueur comme Thierry Henry dans le même temps. Mais en y regardant de plus près, on est obligés de dire que c’était une erreur de notre part ». L’histoire est ainsi faite. Désormais, Didier Drogba fait les beaux jours de Chelsea avec qui il entend se qualifier pour la finale de la Cup où il affrontera cet après-midi à Wembley... Arsenal. Arsène Wenger a de quoi trembler.

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