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Jusqu’où ira Arsène Wenger ? Cette question bien le mérite d’être posée après le nouveau triomphe de la classe biberon d’Arsenal hier en coupe de la League anglaise. Coutumier du fait, le technicien des Gunners nous avait déjà fait le coup au tour précédent contre Sheffield United, une équipe de deuxième division. Résultat, une éclatante victoire des siens sur un score de tennis (6-0). Hier, la bande à Arsène nous a donc refait le coup, mais contre une formation de Premier League cette fois-ci. Encore plus fort.

Si on peut toujours critiquer le fait de voir les Londoniens arracher trop souvent les jeunes talents à leurs clubs formateurs, il faut bien avouer que l’entité du nord de Londres sait en faire des champions en devenir. Opposé à Wigan, modeste dix-septième, Arsenal alignait une équipe avec une moyenne d’âge de 19 ans. Malgré le classement peu flatteur des Latics, ces derniers disposaient toutefois de joueurs d’expérience comme Bramble, Melchit, Edman, Kapo, Camara, Heskey ou d’autres courtisés par de grands clubs tel que Palacios (MU). Et pourtant, toute cette armada n’a pas pesé bien lourd. 3-0, voilà la déculottée infligée par ces jeunes pousses. Mais ce qui impressionne surtout c’est la composition d’équipe.

À titre de comparaison, quand Lyon fait tourner son effectif en coupe de la Ligue, le septuple champion de France aligne quand même des joueurs confirmés comme Piquionne, Fabio Santos ou Keita. De son côté, quand Wenger met son équipe bis le onze de départ est constitué de Fabianski, Gibbs, Djourou, Song, Hoyte, Merida, Randall, Ramsey, Wilshere, Simpson et Vela. Soit des jeunes éléments quasiment jamais alignés en championnat et où Song, Vela et Djourou font figure de tauliers alors que le plus vieux n’a que 21 ans.

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