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Il n’a pas fallu bien longtemps avant de voir arriver les premières rumeurs concernant la venue d’un attaquant à Arsenal. Van Persie indisponible durant plusieurs mois, l’attaque des Gunners a perdu son leader. Bendtner étant toujours blessé et Eduardo n’arrivant pas à trouver un rendement digne de ce nom, Arsène Wenger doit composer avec toutes ces défaillances et compter sur ses jeunes pousses (Vela entre autres) pour s’en sortir.

Mais le match d’hier soir contre Chelsea a montré que sans grand attaquant Arsenal ne pouvait se mesurer aux autres poids lourds de la Premier League. Autant dire qu’en Ligue des Champions le constat risque d’être le même lorsque les Londoniens affronteront un ténor de la scène européenne, et ce, peut-être dès les huitièmes de finale (Barça, Inter Milan, Real Madrid, Milan AC ?). Interrogé à la fin du match contre les Blues, Wenger apparaissait abattu et s’est refusé à tout commentaire, mais l’Alsacien sait que s’il ne veut pas terminer une cinquième année sans titre, il lui faudra agir cet hiver.

Pour cela, divers noms ont déjà été annoncés. Rémy, Chamakh, Agbonlahor, Pazzini ou encore Bojan. Dans son édition d’aujourd’hui, L’Équipe confirme que la piste Chamakh pourrait être à nouveau d’actualité, mais que deux autres le seront aussi. Si l’option girondine ne devrait toutefois pas aboutir étant donné que Chamakh est indisponible pour la LdC et que Bordeaux ne laissera pas partir un de ses joueurs-clés en cours de saison, le quotidien sportif précise que les Gunners pourraient revenir à la charge sur le Madrilène Ruud Van Nistelrooy ainsi que sur André-Pierre Gignac !



Trois pistes utopiques ?

Mais là encore, des problèmes risquent de se poser. À l’instar de Chamakh, Van Nistelrooy a déjà participé à la LdC. Un départ de l’attaquant du Real Madrid est certes inéluctable et serait sans doute le dossier le plus simple à boucler, mais Arsenal veut-il répéter l’épisode Arshavin, c’est-à-dire d’engager un joueur uniquement disponible pour disputer les compétitions domestiques ? Enfin, concernant la piste Gignac, deux facteurs rendent l’opération difficile.

Le premier sera d’ordre financier. Toulouse s’étant déjà montré très gourmand l’été dernier, une sollicitation en pleine moitié de saison ne ferait qu’augmenter les prix. Or quand on sait qu’Arsenal n’est pas disposé à faire des folies... Deuxième point : Gignac acceptera-t-il de tenter le pari de l’étranger et de mettre son statut de titulaire au TFC en danger à six mois d’une Coupe du Monde qu’il est quasiment sûr de jouer ? Pas sûr.

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