1 Octobre 2009 : Arsenal : Wenger bat un prestigieux record

S’il y a deux entraîneurs qui se respectent en Angleterre, ce sont bien Sir Alex Ferguson et Arsène Wenger. Nul doute que si ce dernier avait été un sujet de sa majesté, il aurait alors été anobli tant son travail pour le football britannique a été grand. Arsenal, avant son arrivée, était une équipe de bouchers, certes avec des allures de champion, mais bien loin du jeu raffiné, que tend à rechercher la formidable équipe des Gunners.

En 1996, le coach alsacien débarque sur le banc d’Highbury, amené par David Dein, ancien directeur sportif du club londonien. Dans un championnat alors déjà dominé par Manchester United, Wenger monte une équipe pour les faire trébucher. Deux ans suffisent aux Gunners pour être champions. Emmené par les Anelka, Vieira, Overmars et Bergkamp, la génération rompt avec les précédents canonniers. Le technicien frenchie impose une hygiène de vie, qui sera un modèle suivi par tous les clubs outre-Manche.

«  Son héritage est qu’il a transformé le club d’Arsenal ». Dein ne s’y trompe pas sur Skysports. Le Français a changé l’image de la Premier League. Aujourd’hui, l’Emirates Stadium est le théâtre d’un des plus beaux footballs d’Europe. Alors bien entendu, les détracteurs n’ont pas hésité à fustiger le manque de talent anglais dans les effectifs de l’ancien Monégasque. Le seul point critiquable, puisque Arsenal est dans les huit meilleurs clubs européens depuis près de dix ans.

Arrivé le 30 septembre 1996, Arsène Wenger est aujourd’hui le manager à être resté le plus longtemps sur le banc londonien. Un évènement, parce que les tentations extérieures étaient nombreuses. Le Bayern Munich ou encore le Real Madrid, pour ne citer qu’eux, se sont fortement intéressés à Wenger, en vain. Même le projet Galactique de Florentino Perez se casse les dents sur la fidélité du coach. Dans une interview accordée au Téléfoot, il a déclaré qu’il ne se sentait pas quitter le club, ayant « le sentiment d’avoir commencé quelque chose ». Difficile de parler de commencement, lorsqu’on entame sa quatorzième année, un record donc.