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La nouvelle politique de recrutement des clubs se tourne aujourd’hui vers la juvénilité des joueurs. Il n’est donc pas rare de voir les formations les plus huppées du Continent, tenter l’impossible pour enrôler ceux qui sont déjà considérés comme de futurs prodiges, quitte à livrer une farouche bataille avec leurs homologues européens.

Si la moyenne d’âge de ces nouvelles convoitises, souvent sud-Américaines d’ailleurs, tourne autour des 16-18 ans, l’AS Roma peut quant à elle se targuer de posséder en ses rangs un phénomène tout juste âgé de 9 ans. Son nom : Caio Werneck, défenseur central, tout juste désigné successeur officiel de Philippe Mexès. Excusez du peu.

Même pas une décennie et déjà du talent à revendre. Alors que la France peut s’enthousiasmer sur les qualités du futur Benzema (voir article), le Brésil tout entier suit avec attention les premiers pas en tant que Giallorossi d’une de ses futures stars annoncées, si tant est que le petit bonhomme ne se perde pas en chemin.

Ce qui visiblement ne semble pas être le cas, comme l’ont confirmé ses parents au quotidien nation, Globoesporte. « Nous sommes impressionnés par la détermination de notre fils. Il s’est tout de suite adapté à la réalité et à sa nouvelle vie et ne rate aucun entraînement. Il joue bien balle au pied, il est fort de la tête, il a tout pour devenir un grand joueur ». Si personne ne tarit d’éloges sur ce talent à l’état pur, ce dernier ne démord pas d’ambitions et entend bien percer dans le monde du football professionnel. « Je veux réussir et m’imposer comme un défenseur central à Rome. Je me sens capable d’évoluer à ce poste, un peu comme Philippe Mexès ».

S’il n’est pas encore poussé vers la sortie dans la Ville éternelle, l’international français peut surveiller avec attention les progrès de son nouveau concurrent, même si à priori les deux joueurs n’évolueront jamais ensemble. À moins que la précocité du jeune homme n’en décide autrement.

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