28 Mars 2012 : ASSE : le très rentable Banel Nicolita raconte les dessous de son intégration

3 buts et 4 passes décisives en 17 apparitions. Pour une première saison en Ligue 1, le bilan de Banel Nicolita (27 ans) est plus que positif. Et quand on sait qu’il n’a coûté que 700 000€ à l’AS Saint-Étienne, le Roumain est incontestablement à classer parmi les meilleures recrues du dernier mercato estival. Pour Ligue1.com, l’ex-star du Steaua Bucarest a expliqué les conditions de son arrivée dans le Forez. « Je sentais qu’il était temps de partir. J’avais trois offres concrètes. Deux en Turquie et une en Belgique, du Standard de Liège. Mais je les ai refusées et j’ai opté pour Saint-Étienne, car les discussions ont été très rapides et j’aimais ce que je connaissais du championnat de France. J’ai suivi mon instinct », a-t-il expliqué avant de se dire satisfait de ce qu’il a trouvé en France.

« C’est un championnat plus intéressant que les autres qui s’offraient à moi et j’ai voulu tenter ma chance. Qui plus est, Saint-Étienne est un club avec une grande histoire et de grands supporters, comme ceux devant lesquels je jouais à Bucarest. L’atmosphère ici est magnifique et cela me motive », a-t-il indiqué. Heureux comme tout, il dit s’être intégré facilement chez les Verts. « Cela aurait pu être plus délicat pour moi mais cela s’est bien passé. J’ai fait beaucoup d’efforts pour apprendre le français, mais même malgré la barrière de la langue, j’ai trouvé une équipe unique, un groupe qui vit parfaitement ensemble. Je pense que je me suis bien adapté. C’est beaucoup plus facile pour un nouveau joueur de s’exprimer dans un environnement comme celui-là », a-t-il confié.

Et même le débat sur les Roms, communauté de laquelle il est issu, qui avait un temps animé le temps médiatique et politique, ne suffit pas à ternir le tableau. « Que tu sois Rom ou Chinois, ce qui compte, c’est que tu fasses bien ton travail. (...) Je suis fier d’être Rom et ce qui me connaissent ont probablement de bons souvenirs de moi. Bien sûr, ma communauté est pointée du doigt, mais ça a toujours été comme ça et je n’y pense plus. Je serai toujours fier d’être Rom et fier de représenter mon pays », a-t-il conclu. Adopté par le football français et Geoffroy Guichard, Banel Nicolita fait tomber toutes les barrières grâce au ballon rond. Et pour l’instant, personne n’a à s’en plaindre...