23 Septembre 2009 : ASSE : les débuts compliqués de Gelson Fernandes

Bien avant les Bergessio et Sanogo, Gelson Fernandes était le premier gros coup de l’été stéphanois. Acheté à Manchester City, qui montait une équipe très ambitieuse, le milieu international suisse a débarqué dans le Forez orné d’un statut flatteur, qu’il peine aujourd’hui à justifier pleinement. Titulaire indiscutable, il n’a toujours pas livré de match référence, tout comme l’AS Saint-Etienne.

« Je crois plutôt qu’il nous manque... un vécu en commun . Il y a des matches où tu te dis : ça, on l’a déjà vécu, ensemble et tu sais comment réagir. S’il faut qu’on se responsabilise, on se responsabilisera. Si on commence à douter, ça va être compliqué. On est conscients qu’il y a des choses à corriger. Mais j’aime trop le football pour arrêter de continuer à me battre et me révolter », affirme-t-il dans Le Progrès. Avec Matuidi, les automatismes ne sont pas encore tous là. Les mauvais résultats accentuent évidemment les détails d’une association pas encore au point. Gelson Fernandes ne regrette en tout cas pas son choix de carrière.

« J’attendais un club de passionnés, je suis servi. Une équipe qui joue, on joue. Il manque des résultats mais il y a l’envie de bien faire. Je sais qu’il est difficile d’entendre en permanence des discours positifs. Je commence maintenant à me sentir bien dans l’équipe. N’ayant pas beaucoup joué de matches complets la saison dernière, je suis arrivé avec un déficit physique et en manque de repères. Je suis là pour apporter le maximum, servir le club et ses supporters », confie-t-il dans un élan d’optimisme. Si son talent est indéniable, le Suisse va devoir passer à l’étape supérieure. Sous peine de voir la passion des supporters se retourner contre lui.