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Si les deux présidents stéphanois Caiazzo et Romeyer tablaient sur un électrochoc Perrin, c’est raté. Depuis son arrivée , l’ancien entraîneur lyonnais a connu deux défaites en deux matches. Si l’effet Perrin est donc pour l’instant nul, ce n’est pas lui qui est en cause dans cette défaite. Handicapée par de nombreux blessés, l’ASSE fait actuellement avec les moyens du bord. Et l’expression est trop faible pour décrire la situation stéphanoise.

Le week-end dernier, Alain Perrin a aligné une charnière centrale inédite, et que les supporters stéphanois espèrent ne plus revoir : Varrault – Benalouane. Quand on sait que le premier, latéral de formation, a déjà assez de mal à s’imposer à son poste de prédilection... Mais pour Alain Perrin , pas de place à l’affolement. « Il n’y a pas d’abattement dans l’équipe parce qu’il n’y a pas d’abattement chez moi », a confié le nouveau coach des Verts au Progrès. L’arrivée de Perrin pourrait être salutaire. Son calme va être précieux dans le bouillant contexte stéphanois. S’il a réussi à tenir tête une saison à Jean-Michel Aulas, il devrait s’acquitter sans trop de problèmes des spécificités locales.

Mais il a du travail. Les problèmes défensifs proviennent en partie de la cascade de blessures (David Sauget vient de s’ajouter lui aussi à la longue liste des blessés), mais les difficultés offensives plutôt inattendues vont devoir être réglées au plus vite. « Mon arrivée donne une nouvelle chance à certains, relance la concurrence » dit-il en pensant sûrement à Grax ou Gigliotti. Pourquoi ceux qui seront très bons à Bruges (ce jeudi) ne joueraient-ils pas ensuite dimanche ? Enchaîner deux matches ne pose pas de problèmes ».

Pour l’heure, difficile de juger les choix de Perrin, plus dicté par les aléas que par sa propre opinion. Seul fait notable, le capitanat confié à Ilan, en attendant le retour de Loïc Perrin. Une manière de relancer un joueur tout proche du départ il y a quelques semaines. Finalement, l’ère Perrin n’a véritablement débuté qu’hier, avec le pot offert à ses joueurs. « Je ne l’avais pas fait et on a perdu. J’espère qu’on gagnera maintenant ».

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