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« C’est vrai qu’on discute, mais pour l’instant, rien n’est fait, on verra bien dans les jours à venir, j’attends. » Courtisé par un club du Golfe Persique, Pascal Feindouno avait confirmé hier qu’il était en négociations. Depuis, c’est le grand flou à Saint-Étienne. Les Verts vont-ils décider de se séparer de leur maître à jouer ?

Sur le papier, la réponse tendrait vers la négative. Après les contre-performances de Daisuke Matsui, les Foréziens ont besoin du Guinéen pour prendre le jeu à son compte. Mais hier, Laurent Roussey avait lâché dans les colonnes de L’Équipe que tout était possible. « S’il me dit qu’il veut rester, il faut qu’il soit tourné vers les objectifs collectifs et ceux du club. Si au contraire, il me dit qu’il veut partir, il sera difficile de le retenir. » Et pour cause.

Outre le contrat en or qui lui ait proposé, Feindouno pourrait toutefois faire les frais de la logique financière de l’ASSE. Le Progrès révèle en effet que les Verts seraient finalement obligés de vendre l’ancien Bordelais. Le quotidien rhodanien explique que l’arrivée de Kévin Mirallas a créé un déséquilibre financier. Du coup, si une offre intéressante se présente, les dirigeants stéphanois seront forcément amenés à réfléchir. Pour le moment, chacun se renvoie la balle. Bernard Caïazzo ayant même déclaré « que sentimentalement, il ne pouvait traiter cette affaire et que seul l’entraîneur décidait. »

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