18 Avril 2007 : Atletico : Vers un remaniement au milieu

Peu satisfait du rendement de son duo portugais arrivé l’été dernier du Dynamo Moscou, composé des internationaux Costinha (32ans) et Maniche (29 ans), l’Atletico Madrid a entamé des démarches pour remplacer ce que tous s’accordent à considérer comme deux erreurs de casting.

Les deux anciens champions d’Europe 2004 avec Porto n’ont apparemment pas digéré leur séjour fort lucratif au Dynamo Moscou, où seul leur compte en banque n’a pas eu à pâtir du voyage. Costinha n’est désormais guère plus qu’un fantôme et son expérience, sur laquelle son coach Javier Aguirre comptait tant, ne suffit plus à masquer ses insuffisances arterielles. Bien conscient du peu de crédit qui lui reste du côté de Vicente Calderon, l’ancien monégasque a d’ailleurs récemment avoué son désir « de changer d’air en fin de saison, dans le cas où (son) temps de jeu n’augmentait pas ». Des clubs anglais et portugais sont déjà à l’affût.

Son compère Maniche, lui, est régulièrement titulaire mais n’apporte pas le rendement escompté et souffre de la comparaison avec Peter Luccin. De plus, ses sautes d’humeurs lui ont déjà valu bien trop de suspensions qui ont pénalisé son équipe. Le club chercherait donc à le placer pour la prochaine saison, lui et son encombrant salaire. D’après le journal portugais A Bola, l’Inter Milan se serait d’ores et dèjà placé sur les rangs.

Les solutions envisagées par la direction technique pour leur remplacement fleurissent dans les médias ibériques. Poisson de mer du mercato hivernal, une éventuelle arrivée de Mikel Arteta, qui fait des merveilles à Everton, est plus que jamais d’actualité. Le joueur, formé au Barca, veut revenir chez un grand de la Liga, tandis qu’Everton ne fermera pas la porte. Reste à s’entendre sur le montant d’une indemnité qui pourrait tourner autour des 10 millions d’euros. Quant aux -nombreuses- autres pistes, elles mèneraient notamment vers Xabi Alonso (25 ans, Liverpool) ou Kostas Katsouranis (27 ans, Benfica). Des changements en perspective qui confirment que la stabilité ne sera décidément jamais le point fort des Rojiblancos.