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L’heure de vérité approche. Le 2 décembre sera révélé le nom du nouveau Ballon d’Or. Le successeur du Brésilien Kaka se trouve dans la liste des 30 nommés dévoilés par France Football. Pour rappel, le Ballon d’Or est attribué selon 4 critères : l’ensemble des performances individuelles et collectives (palmarès) pendant l’année considérée, la classe de joueur (talent + fair-play), leur carrière et leur personnalité ou leur rayonnement.

À la lueur de ces catégories, seuls quelques-uns parmi les 30 nommés ont une réelle chance de succès. Footmercato vous propose l’inventaire des favoris à la distinction individuelle suprême.

Cristiano Ronaldo (23 ans, Manchester United)

C’est LE grand favori de cette édition du Ballon d’Or. L’année 2008 aura été l’année de tous les succès pour le fantasque Portugais. Vainqueur de la Ligue des Champions et du championnat d’Angleterre avec Manchester United, couronné du titre de Soulier d’Or (meilleur buteur européen), l’ailier a réalisé une saison extraordinaire. Il a pris une ampleur incroyable, devenant la cible de tous les adversaires mancuniens. L’ancien dribbleur invétéré qui mangeait le ballon a laissé place à un monstre d’efficacité. Auteur de 31 buts en 34 matches de Premier League et de 8 buts en 11 matches de C1 lors de la saison 2007-2008, Ronaldo a explosé tous les compteurs.

Il a pris une envergure énorme dans son club, où les supporters l’ont définitivement adopté. Le chant à sa gloire, « There is only one Ronaldo », a résonné plus que de raison à Old Trafford. Aujourd’hui, le Portugais fait fantasmer les clubs de la planète entière, et plus particulièrement le Real Madrid, prêt à faire tomber le record du transfert le plus élevé pour lui. Seuls bémols : une prestation en demi-teinte avec son pays durant l’Euro 2008 et une arrogance sans bornes, qui laissent malgré tout un peu d’espoir aux autres prétendants sérieux.

Lionel Messi (21 ans, FC Barcelone)

La "puce atomique" sera sur le podium, il faut en être sûr. Mais l’absence de titres majeures en cette année 2008 devrait lui être fatale. Seule ligne ajoutée à son palmarès, la victoire argentine aux Jeux Olympiques de Pékin, compétition prestigieuse, mais mineure dans le monde du football. Malgré tout, l’Argentin s’est définitivement révélé, devenant l’atout offensif numéro un de Barcelone. Il a réussi à éclipser les autres stars blaugrana, pourtant nombreuses, au point de pousser Ronaldinho au départ tant il souffrait de la comparaison. Les dirigeants catalans ne s’y sont pas trompés à l’aube de la saison 2008-2009. Le joueur clé, c’est Messi. Il a d’ailleurs récupéré le numéro 10 laissé libre par son, ancien coéquipier brésilien.

Capable d’éliminer une défense à lui seul par ses crochets courts et sa vivacité, Lionel Messi force l’admiration. Les comparaisons avec son compatriote Diego Maradona sont inévitables, d’autant plus que le Barcelonais s’est évertué à reproduire les buts mythiques du Pibe de Oro. Son but face à Getafe en Coupe du Roi en début d’année au terme d’un slalom incroyable est la copie conforme du but d’El Dios contre l’Angleterre en quart de finale de la Coupe du Monde 1986. Sans parler du but de la main inscrit face à l’Espanyol Barcelone...

Iker Casillas (27 ans, Real Madrid)

Son poste n’incite généralement pas à de telles récompenses. Gardien de but reste une tâche souvent ingrate, où la moindre erreur est sanctionnée par un but. Au Real Madrid, Iker Casillas a personnifié l’appellation dernier rempart. L’inamovible portier madrilène est sans conteste le meilleur du monde à son poste, avec l’Italien Buffon. Mais en cette année 2008, l’Espagnol possède l’avantage du palmarès. Avec son titre glané à l’Euro 2008, Casillas attire la lumière sur lui. Joueur emblématique du Real, qu’il ne quittera sans doute jamais, il a maintes fois tenu son équipe à bout de bras. Son surnom de San Iker attribué par les supporters merengues le prouve. Casillas fait des miracles dans les cages et a une énorme part de responsabilité dans les deux derniers titres de champions d’Espagne remportés par Madrid. Il serait un digne successeur du Russe Lev Yachine, premier et seul gardien couronné d’un Ballon d’Or.

Fernando Torres (24 ans, Liverpool FC)

Son talent était connu de tous, mais il n’avait pas l’écrin pour s’exprimer pleinement. En rejoignant Liverpool l’année dernière, "El Niño" s’est donné les moyens de ses ambitions. En quelques mois, il s’est parfaitement adapté au football anglais et s’est vite imposé comme le grand attaquant que Liverpool attendait depuis le départ de Michael Owen. Rapide et puissant, il est l’archétype de l’attaquant modèle.

S’il n’a pu étoffer son palmarès avec les Reds, il s’en est chargé avec l’Espagne. Brillant, il a inscrit le but décisif en finale de l’Euro face à l’Allemagne et fait chavirer de bonheur son pays. De plus, Fernando Torres est un joueur attachant, fair-play qui ne demande qu’à progresser encore et encore. S’il fait partie des favoris dès cette année, nul doute que ces chances seront encore plus grandes dans les prochaines éditions.

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