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L’été dernier, le FC Barcelone n’a accueilli que deux joueurs : Cesc Fabregas (24 ans) et Alexis Sanchez (23 ans). Et après six mois, les Blaugrana ne peuvent que se féliciter de ces deux recrues. L’apport du premier a déjà été analysé sous toutes les coutures (9 buts en 14 apparitions), mais le second a également prouvé qu’il pouvait apporter beaucoup à Pep Guardiola. Le match d’hier soir contre le Betis Séville (4-2, 19e journée de Liga) l’a confirmé si besoin était.

Alors que les Andalous avaient recollé au score (2-2), le Chilien est sorti de sa boîte. Mis sur orbite par Xavi, l’ancien pensionnaire de l’Udinese, déjà impliqué sur les deux premiers buts du Barça, réussissait un superbe contrôle, crochetait son défenseur et enchainait d’une frappe du droit dans le soupirail qui trompait Casto. Cette réalisation importante remettait les Catalans sur le chemin de la victoire. Le quotidien sportif espagnol Mundo Deportivo lui rend un hommage appuyé en lui offrant sa une : « Vitamine Alexis ».

Pep Guardiola lui a emboîté le pas. « C’est un joueur qui nous offre beaucoup beaucoup de profondeur. Ce n’est pas facile d’arriver du Chili et du football italien. Il lui manque encore tout son éclat, mais je suis sûr que ça arrivera bientôt », a-t-il lancé. Le natif de Tocopilla est fondamental dans le schéma du technicien espagnol, mais ses quelques blessures l’ont masqué. Avec six buts en 10 apparitions en Liga dont 5 lors de ses 5 dernières sorties et un au Santiago Bernabeu face au Real Madrid (1-3, 10 décembre), il a terminé son processus d’adaptation.

De quoi évacuer les craintes de son coach. « Mais quand tu recrutes un joueur, tu ne sais jamais s’il entrera dans notre système », expliquait-il il y a quelques jours en conférence de presse. Le flair de Pep Guardiola, parfois pris en défaut (Aleksandr Hleb, Zlatan Ibrahimovic ou encore Keirrison), ne l’a pas trahi l’été dernier à l’heure de finaliser les dossiers Alexis Sanchez et Cesc Fabregas. Si même sur le mercato, il réalise un carton plein, le FC Barcelone risque d’écœurer encore un peu plus la concurrence...

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