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Cela devait être le feuilleton du mercato hivernal. Annoncé partant de Manchester City suite à ses relations tendues avec son entraîneur, Mark Hughes, Robinho semblait promis au FC Barcelone. Soucieux de renforcer leurs côtés, les Blaugrana avaient désigné l’international auriverde comme étant la recrue idéale pour satisfaire leurs besoins. Tout avait d’ailleurs été dit à ce sujet.

Au départ, le club catalan n’entendait débourser que 25 M€, avant que cette somme ne grimpe à 35 M€ pour que finalement un prêt payant (5 M€) avec option d’achat ne soit évoqué. En termes contractuels, l’ancien Merengue semblait avoir trouvé un accord avec les champions d’Europe en titre sur les bases d’un salaire de 170 000€ hebdomadaires. Oui, mais voilà. Les Citizens rechignent toujours à donner leur accord définitif pour la vente de leur joueur et le coût de l’opération pourrait finalement avoir découragé les Catalans.

Le premier signe renforçant cette thèse a été la déclaration du capitaine Carles Puyol. « Je ne sais pas où en est le dossier parce que beaucoup de noms sont souvent cités. C’est un bon joueur, mais nous avons de très bons éléments à ce poste, Henry, Andrès (Iniesta), Bojan, Pedro... » Des propos renforcés par une rumeur de plus en plus persistante selon laquelle Pep Guardiola aurait fait savoir à ses dirigeants qu’il n’était pas en faveur d’une telle arrivée. Si tout ceci ne reste que des bruits de couloir et peut donc donner lieu à toute supposition, le match d’hier soir entre le Barça et l’Inter Milan a peut-être joué un rôle décisif dans ce dossier.



Un incroyable réservoir

En effet, si la piste menant au Valencian David Silva a souvent été citée comme une alternative au cas Robinho, les Blaugrana pourraient ne pas avoir à dépenser le moindre centime pour ce renfort tant attendu. Privé de Messi, Guardiola décidait de repositionner Iniesta sur le côté droit et de titulariser un certain Pedro Rodriguez sur le côté gauche. Âgé de 22 ans, ce pur produit de la Cantera barcelonaise faisait ainsi sa troisième apparition en Ligue des Champions. Et le moins que l’on puisse dire, c’est, qu’à l’instar de Segio Busquets, ce dernier a fait une forte impression.

Outre son but d’hier qui a porté son total à deux réalisations en trois rencontres, le milieu catalan est une nouvelle preuve de l’immense réservoir de talents du Barça. En Liga, Pep Guardiola l’a déjà aligné à dix reprises (3 buts). Doué techniquement, il possède un petit gabarit (1,69m, 64 kg) ainsi qu’une technique qui fait de lui un joueur type Messi ou Iniesta, c’est-à-dire un élément compliqué à arrêter de par ses appuis et sa conduite de balle déroutants. Face à lui, des rocs défensifs comme Maicon ou Lucio ont éprouvé les pires difficultés à le contenir. Pour sa deuxième saison en équipe première, Pedro est donc une solution plus qu’intéressante pour un Guardiola qui vient de démontrer que ses jeunes pousses savent mettre en échec les stars de l’Inter Milan de Mourinho. Et dire que ni Messi, ni Ibrahimovic n’étaient présents. Le Real Madrid trembler...

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