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La nostalgie. Voilà le mal qui frappe l’Italien Luca Toni. Embarqué dans l’aventure bavaroise depuis maintenant deux saisons, le buteur se régale sur le terrain, mais a admis au Corriere dello Sport penser à un retour dans son pays natal.

« En quoi l’Italie me manque ? Pour tout, de la famille aux lieux de mon enfance, ces choses qui te font sentir vivant et… oui, même la Serie A. De toute façon, je ne bouge pas d’Allemagne tant que le Bayern décide de me garder », dévoile le grand attaquant. Cette déclaration peut malgré tout jeter le trouble sur l’avenir du joueur transalpin, qui connaît une année plus difficile que la précédente. Il y a un peu plus d’une semaine, il avait fait les choux gras de la presse allemande en refusant de taper dans la main de son coéquipier Miroslav Klose en sortant du terrain.

S’il ne met pas la pression sur le club bavarois, comme a pu le faire son grand copain Franck Ribéry, Toni instaure le doute sur son avenir à court terme. D’autant qu’à 31 ans, il n’a toujours pas joué pour l’un des ténors de la Serie A, si l’on excepte la Fiorentina. L’Inter Milan, la Juventus et surtout le Milan AC seraient extrêmement intéressés par sa venue. C’est d’ailleurs le club rossonero qui tient la corde, notamment à cause de l’amour que lui porte Toni.

« Dans le passé, j’ai été très proche du Milan, mais je crois qu’il est difficile de m’imaginer un futur rossonero. Je les supporte, parce que j’ai beaucoup d’amis dans l’équipe, notamment ceux de la sélection », raconte le buteur. Imaginer un transfert dans le club lombard à l’issue de la saison n’a rien de farfelu. Le Milan aime bien s’appuyer sur des joueurs expérimentés, beaucoup moins cher à l’achat et qui retrouvent parfois une deuxième jeunesse à San Siro. Quoi qu’il en soit, entre Toni et Ribéry, le Bayern Munich devrait être sous les feux des projecteurs lors de la prochaine intersaison.

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