16 Septembre 2008 : Benfica demande la lune pour Di Maria

Il a affolé le marché estival au sortir d’un tournoi olympique de tout premier ordre et réussissant l’exploit de voler la vedette à des joueurs du calibre de Messi ou du « Jun » Agüero. Dribbles déroutants, tours de passe-passe, patte gauche subtile font partie intégrante de son répertoire. Il, c’est Angel Di Maria, l’ailier gauche de Benfica qui a suscité la convoitise de l’ensemble des cadors européens. De Chelsea à l’Inter en passant par le Milan ou le Real, les mastodontes du Vieux continent se sont tous renseignés pour attraper ce gros poisson dans leur filet.

Visiblement, les dirigeants de toutes ces équipes citées sont de piètres pêcheurs, car le vertébré aquatique leur a glissé entre les mains. Logique, puisque à moins de 30 M€, le directeur sportif lusitanien, Rui Costa n’entamera pas de négociations, mais se veut réaliste au sujet de l’avenir du joyau albiceleste et le déclare dans les colonnes de Sky. « Le Portugal est un pays qui revalorise et vend. Pour nous Di Maria est un recours technique, mais aussi économique. Il a une clause de résiliation de 30 M€ et si quelqu’un se présente avec ce chiffre, il l’aura ». Voilà qui a le mérite d’être clair.



Un départ déjà programmé pour janvier ?

Quoi qu’il en soit, le premier grand club à déposer la somme réclamée par Rui Costa aura le privilège de compter dans son effectif un joueur à la fois jeune, talentueux et possédant encore une énorme marge de progression. Et si Rui Costa est en phase avec le contexte économique actuel du football, il imagine déjà que le buteur de la finale des J.O de Pékin quittera Benfica dès le mois de janvier 2009 à l’occasion du mercato hivernal. Ainsi, le club phare de la capitale portugaise réalisera une excellente opération financière, car Di Maria n’a coûté que 6 M€. C’est le prix qu’avait déboursé la direction lusitanienne pour s’attacher les services du dribbleur de la Luz lorsqu’il évoluait à Rosario Central en Argentine.

En un an, la valeur marchande du champion olympique a quintuplé et l’idée d’une revente relève de la pure logique selon Rui Costa, qui se montre aussi à l’aise sur le terrain que dans la gestion des affaires du club de son cœur. De fait, selon les informations de Sky, l’ancien meneur de jeu du Milan AC et de la Fiorentina ne bradera pas un joueur dont tout le monde parle et qu’on s’arrache verbalement pour l’instant. Le mercato hivernal risque d’être chaud du côté de Benfica et le départ de Di Maria semble déjà acquis.