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Samedi 25 juillet 2009. C’est la date du dernier but inscrit par Fernando Cavenaghi (26 ans) sous le maillot des Girondins de Bordeaux (victoire 2-0 lors du Trophée des Champions face à Guingamp, disputé à Montréal). Autant dire une éternité pour l’international argentin habitué à enfiler les réalisations comme les perles. Avec quinze buts en Ligue 1 en 2007/08 puis treize en 2008/09, l’ancien pensionnaire de River Plate est à classer dans la catégorie des meilleurs attaquants de notre championnat.

Seulement, il peine aujourd’hui à justifier ce statut. Apparu à cinq reprises en championnat (quatre titularisations), Cavegol reste étrangement muet. Toujours aussi à l’aise dans le jeu collectif, el torito semble perdre ses moyens lorsqu’il s’agit de conclure ses actions. Et même si ses concurrents directs Yoan Gouffran et David Bellion se montrent plus incisifs que lui pour l’instant (2 buts et 2 passes décisives pour le premier, une passe décisive pour le second), l’Albiceleste ne souhaite pas s’affoler pour autant. « J’aimerais retrouver le chemin des filets, cela fait cinq matches que je ne marque pas. Cela commence à faire longtemps... Il manque le dernier geste. Je me sens bien avec le ballon, je fais de bonnes passes à mes partenaires. Il manque la touche finale, mais je pense que cela viendra. (...) Après, ce sont des périodes que traversent les attaquants, c’est normal. Je me sens très bien à Bordeaux... Il ne me manque que cela », a-t-il expliqué au site officiel du club au scapulaire.

Fernando Ezequiel Cavenaghi se veut donc rassurant. L’heure viendra où la machine à buts redémarrera. D’ailleurs, il serait bien inspiré de réveiller son instinct de redoutable finisseur dès ce soir face à Saint-Étienne (8e journée de L1). Privé de son meneur de jeu Yoann Gourcuff blessé, Laurent Blanc aura bien besoin de son attaquant. Après tout, n’est-ce pas dos au mur que les champions se révèlent ?

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