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Heureusement pour Lille qu’ils n’ont pas de rencontre de prévu face à Fenerbahçe au programme ces prochains mois. Car à voir la réussite affichée par son ancien joueur Ludovic Obraniak hier après-midi, on peut se demander quel sort attendrait les Dogues s’ils devaient croiser la route de Moussa Sow ! Hier, c’était donc à Ludovic Obraniak d’affronter ses ex-coéquipiers, fraîchement quittés. Et le résultat fut époustouflant. Auteur d’un doublé, et surtout du but vainqueur dans les arrêts de jeu, il a réalisé une performance de premier ordre.

« Dans mes rêves, oui, j’y avais pensé. (Rires.) Mais c’est toujours compliqué de jouer contre son ancienne équipe. Surtout contre un club dans lequel j’ai vécu tellement de bonheurs. Six ans, c’est long ! En face, j’ai des amis et, dans ces cas-là, on ne sait jamais si on en fait trop ou pas assez. J’ai essayé de faire abstraction de tout ça. Il faut croire que la providence était de mon côté », a-t-il réagi à la fin du match, relayé par L’Équipe. Sa prestation ressemble à une belle revanche vis-à-vis d’un club qui ne lui a pas fait assez souvent confiance. S’il a retenu sa joie sur ses buts, il ne cache pas sa satisfaction d’avoir brillé face au LOSC.

« J’aurais été irrespectueux de faire quoi que ce soit, par rapport à ce que le LOSC a pu m’apporter. Après, il y a cette petite idée qui fait son chemin : ça leur montre aussi qu’ils n’avaient qu’à me faire un peu plus confiance », a-t-il lancé. « Mais j’espère que j’ai été sobre, même si ça bouillait à l’intérieur. (Sourire.) Par rapport au public, aux gens que j’ai connus ici, je voulais la jouer soft, et il n’y avait pas de quoi m’extasier devant tout le monde. Je le ferai plus tard, avec mes amis (ses anciens coéquipiers). On va aller manger ensemble. J’espère qu’ils ne m’en tiendront pas rigueur (sourire). Mine de rien, ils me manquent un peu, parce que j’avais noué des liens assez forts avec eux. Je suis content d’avoir fait un bon match, mais ça m’embête de l’avoir fait contre Lille ». Les Girondins de Bordeaux, eux, ne s’en plaindront pas. Avec Obraniak, recruté pour seulement 1 M€, ils ont déniché l’une des plus belles affaires du mercato hivernal.

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