Retour à la liste

Retour gagnant pour Jaroslav Plasil. Le talentueux milieu tchèque s’est rapidement fondu dans le moule, à en devenir un pion essentiel du dispositif de Laurent Blanc. Six matchs pleins, de bonnes prestations, et un but précieux face à la Juve, l’ancien Monégasque frôle la perfection dans le milieu des Girondins de Bordeaux.

Dans un rôle de piston, en Ligue des Champions, Plasil a réussi le meilleur match de sa carrière bordelaise. Électrique sur son côté droit, il a surtout permis à Gourcuff et Fernando de se libérer, un entre-jeu homogène, donc beaucoup plus dangereux pour l’adversaire. Et le joueur ne s’en cache pas, interrogé au sujet de son match, mercredi, par Sud Ouest. « C’était un match difficile. Mais petit à petit, je me sens de mieux en mieux avec mes coéquipiers. Mon but est important et la Ligue des Champions commence bien. Il faut enchaîner maintenant. Après le résultat positif contre la Juventus, la fatigue est moins importante. Je me sens bien. »

Le milieu relayeur espère donc faire parler la poudre cette saison. Beaucoup plus mature qu’à ses heures en Côte d’Azur, le joueur de 27 ans affiche un visage plus serein, moins dispersé et assume son statut. Avec 50 sélections, le métier rentre enfin. Celui que l’on comparait à Pavel Nedved, possède ainsi toutes les cartes en main pour devenir énorme. On est donc en droit d’attendre plus de l’ancien de l’Osasuna.

« C’est certain qu’on se sent plus important lorsque l’on marque ou que l’on fait des passes décisives. J’essaie au maximum d’aider l’équipe. Dans le jeu aussi, il ne faut pas se cacher et être disponible », confirme-t-il. L’international tchèque avait délaissé la Ligue 1 pour rejoindre Pampelune, un choix assez étrange en raison du statut qu’il avait acquis sur le rocher monégasque. Plasil doit redorer son image, et passer par le champion de France est sans doute le meilleur moyen de le faire.

Retour à la liste