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L’intérêt de Tottenham pour Cavenaghi a vite fait réagir les dirigeants girondins. « Je n’ai eu aucun contact avec le club, le joueur ou son agent », a répliqué Jean-Louis Triaud dans les colonnes de Sud-Ouest. La perspective d’un chèque de plus de 15 millions n’y change rien, même pour un joueur acheté moitié moins il y a deux ans.

« S’ils sont prêts à payer 50 millions, on peut éventuellement discuter. Comme on réfléchirait si Lyon nous proposait Benzema à 1 million », a lancé Triaud. Ou comment rejeter une offre anglaise tout en lançant une légère pique à Aulas. Les prochaines rencontres bordelaises vont en tout cas être importantes. Laurent Blanc a tout intérêt à remettre Cavenaghi en selle pour qu’il calme ses velléités de départ. Si l’ Argentin reste campé sur ses positions, l’affaire n’en serait que plus facile à régler pour Tottenham.

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