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C’est la course à l’armement sur la planète football ! Et dans le rôle de l’arme nucléaire, ce sont les investisseurs milliardaires qui font l’objet de toutes les convoitises sur l’échiquier du football mondial. L’argent devenant le nerf de la guerre, difficile d’envisager de pouvoir jouer un rôle majeur à l’avenir sans disposer de moyens conséquents. Dès lors, il n’existe guère d’autre alternative que de recourir à des milliardaires prêts à dépenser sans compter. Le championnat de France de Ligue 1 peut en témoigner, avec l’arrivée depuis cet été de Qatar Sports Investments à la tête du Paris Saint-Germain.

Le club de la capitale dispose désormais de moyens jamais vus dans l’Hexagone et, d’un claquement de doigts ou presque, retrouve les sommets du classement. Pouvant recruter des Motta, Maxwell, Sirigu, Alex et autres Pastore qui ne seraient jamais venus au Parc des Princes par le passé, le PSG rayonne. Cela donne forcément des idées à d’autres clubs, l’Olympique Lyonnais en tête, qui voit Jean-Michel Aulas se démener pour séduire certains investisseurs, notamment émiratis. La course contre-la-montre est donc lancée, et ce sont les Girondins de Bordeaux qui pourraient à leur tour se mêler à ce sprint.

C’est en tout cas ce qui ressort des déclarations de Nicolas de Tavernost dans Les Échos. Reconnaissant que le club au scapulaire avait désormais un intérêt moindre pour M6, l’actionnaire ne ferme pas la porte à un partenariat : « Oui, au début cela (le club de Bordeaux) nous a beaucoup servi dans le milieu du foot. Aujourd’hui, c’est un peu moins important pour nous. Mais nous sommes engagés dans la construction d’un stade. Nous ne sommes pas opposés à l’idée de développer le club avec un partenaire. Et puis, le bon côté de l’augmentation des droits de diffusion du football, c’est que les ressources des clubs vont augmenter ». Et en ces temps de crise, difficile de cracher sur des deniers supplémentaires.

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