Retour à la liste

Le titre semblait promis à Benfica ou à Porto qui se livrent une lutte féroce depuis le début de la saison. Et bien un troisième larron pourrait bien venir perturber la campagne des deux géants. Le Sporting Clube de Braga s’est en effet emparé hier soir de la tête de la Liga ZON Sagres en s’imposant face à l’Académica Coimbra (2-1, 24e journée). Lisboètes et Portistas ne peuvent plus ignorer l’émergence des Arsenalistas qui enchainaient là leur treizième victoire de rang en championnat ! Une série hallucinante jamais vue cette saison en Europe.

Jusque-là mesurés dans leurs objectifs, les partenaires de Hugo Viana commencent à rêver tout haut. « En termes mathématiques, nous avons pratiquement garanti une place sur le podium, ce qui est très important pour nous. Peu de gens croyaient en un championnat de cette qualité de notre part. L’ambition est désormais de terminer à la meilleure position possible, et il est normal de vouloir la première place. Nous devons être conscients de notre valeur et garantir notre espace », a glissé l’entraîneur bracarense Leonardo Jardim en zone mixte à l’issue de la rencontre.

Avec un Lima en pleine bourre en pointe (19 buts en 24 apparitions) et une organisation solide devant l’expérimenté gardien Quim, les pensionnaires du AXA Stadium confirment leur extraordinaire exercice de l’an passé, durant laquelle ils avaient atteint la finale de l’Europa League et la 4e place de Liga ZON Sagres. Braga n’est donc plus une surprise, mais profite de la perte de vitesse du Sporting CP ces dernières années pour s’imposer comme l’une des nouvelles places fortes du football lusitanien. Pour autant, s’il se veut ambitieux, le coach reste rationnel.

Ce dernier sait que son équipe doit encore négocier trois sommets d’ici la fin de la saison : à Lisbonne contre Benfica (25e journée) puis le Sporting CP (30e journée), et à domicile face au FC Porto (26e journée). Avec respectivement un et deux points d’avance sur ses plus proches poursuivants, Braga n’aura donc pas le droit à l’erreur. Certes, le club ne joue plus que le championnat, mais sera-t-il capable de tenir son rythme effréné jusqu’au bout face à la concurrence des deux rouleaux compresseurs, habitués aux sprints finaux ? Réponse le 13 mai.

Retour à la liste