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Dans ce mercato d’une très grande tranquillité, les transferts s’enchaînent au ralenti. Parfois, seul un clash peut donner un coup d’accélérateur à un marché en panne de mouvements d’importance. C’est ce qu’il se passe actuellement avec Panucci. En manque de solutions pour venir pallier les blessures de ses arrières droits, l’Olympique Lyonnais tente de profiter du clash qui oppose l’Italien à son entraîneur pour l’attirer dans ses filets. Une méthode que certains joueurs ont souvent mise à profit pour changer de tunique. Petit retour sur ces coups de folie qui changent la donne.

Certains se sont bâtis une réputation désastreuse à cause de départs précipités et provoqués sciemment. En France, Fabrice Fiorèse est devenu l’un des joueurs les plus honnis du public lorsqu’il a rejoint l’Olympique de Marseille en août 2004. En profond désaccord avec Vahid Halilhodzic, l’attaquant avait fait le forcing pour un départ chez le grand rival phocéen. Une situation qui avait fait « vomir » l’entraîneur bosniaque et qui a marqué le début de la dégradation de la carrière de Fiorèse.

Mais l’actuel joueur troyen reste un ange à côté de la terreur Cassano. Pas un départ sans déclarations tapageuses ou conflits avec l’entraîneur. Cassano quitte la Roma lors du mercato hivernal 2006, après plusieurs clashs avec Spalletti et sans saluer ses partenaires. Une attitude désastreuse qu’il répètera à Madrid deux ans plus tard au moment de quitter la capitale espagnole.

Quand l’argent fait tourner la tête

Les joueurs caractériels sont certes disposés à des coups de sang qui peuvent pousser les clubs à s’en séparer. Mais même les plus raisonnables sont susceptibles de perdre la tête lors d’un marché des transferts. L’été dernier, Jimmy Briand a complètement été déboussolé par l’intérêt du PSG. Entré en conflit avec ses dirigeants, séchant la reprise de l’entraînement, le Rennais a tout tenté pour faire craquer le Stade Rennais. Tout comme Koné a fait le forcing auprès des responsables niçois pour rejoindre l’OM, leur répétant sans relâche qu’il souhaitait quitter le club.

L’argent est également le détonateur d’une situation explosive. Les cas récents ne manquent pas : le départ de Robinho à Manchester City n’a comme motivation que l’appât du gain, devant le refus du Real d’augmenter son salaire. Ou comme les nombreuses envies de départ de Fred, menaces pour négocier un nouveau contrat. À force de tergiversations, le Brésilien ne sait plus vraiment quoi faire. Désireux de s’imposer avec Benzema il y a deux mois, il semble rechercher aujourd’hui la meilleure rémunération possible.

À quatre jours de la fin du mercato, de nombreux joueurs sont encore susceptibles de réclamer un départ sur un coup de tête : Drogba, Balotelli ou Luyindula par exemple. Personne n’est à l’abri...

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