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La Ligue 1 n’est plus ce qu’elle était. Révolu le temps où un champion différent soulevait le trophée chaque fin de saison. Depuis sept ans désormais, le championnat de France vogue au rythme de l’Olympique Lyonnais. Une hégémonie qui perdure et qui paraît encore loin d’être stoppée.

Le recrutement des septuples vainqueurs de la L1 est réalisé de sorte à conserver le titre chaque saison. Mais pour combien de temps encore ? Les autres écuries nationales, Marseille, Bordeaux et Paris ont cet été tenté de rivaliser avec l’ogre rhodanien. On saura en mai prochain laquelle de ces formations a été la plus audacieuse.

Toujours est-il que la compétition hexagonale ne peut pas uniquement se reposer sur un quatuor, à l’instar de la Premier League ou de la Série A. Ces quatre formations ne sont pas à elles seules représentatives de la Ligue 1. Il est bon de rappeler que 16 autres clubs composent également ce championnat et parmi eux, quelques-uns sont en mesure de créer la surprise, à l’image du Losc de Claude Puel les saisons précédentes.

Après seulement quatre journées, on peut déjà tirer quelques enseignements sur le potentiel de certaines formations. Profitant d’une trêve internationale le week-end prochain, FootMercato vous propose de faire le point sur certains de ces collectifs, capables de coups d’éclat en Ligue 1.

Effectifs décimés

OGC Nice

Comme chaque saison sur la Côte d’Azur, le maintien avant tout. En envisageant mieux par la suite. Avant de réaliser une saison honorable (8éme) l’an passé, les Aiglons auraient pu découvrir les affres de la relégation au terme de l’exercice 2006-2007.

L’effectif de Frédéric Antonetti comportait l’année dernière des joueurs d’une qualité souvent supérieure à la moyenne de la Ligue 1 (Lloris, Ederson, Koné), qui se sont aujourd’hui envolés sous d’autres cieux.

Malgré le pillage exécuté par les deux olympiques, Marseille et Lyon, les Niçois ont réalisé un recrutement idéal pour compenser les départs de leurs anciennes stars. Loïc Rémy en attaque et Emerse Faé au milieu, sont deux des satisfactions azuréennes de ce début de saison. Si l’ancien Nantais brille notamment par son omniprésence dans l’entrejeu, le Lyonnais de naissance a déjà scoré à deux reprises en L1. Beau ratio pour un attaquant en recherche de buts.

Toujours difficile à manier, le GYM pourrait jouer les trouble-fêtes cette saison, il est de toute évidence armé pour. Les Azuréens voudront cette année terminer dans le haut de tableau, afin de regoûter aux joies de l’Europe, dix ans après leur ultime participation.

Le Mans

De retour en 2OO5 parmi l’élite, la formation sarthoise attaque sa quatrième saison en Ligue 1. Considéré comme l’un des meilleurs clubs formateurs de l’Hexagone, le MUC a été dépourvu de ses meilleurs éléments à l’intersaison.

Huit de ses titulaires ont donc quitté la Sarthe durant la période estivale, laissant Le Mans à l’abandon, pouvait-on penser. Lorsqu’une formation qui termine le plus souvent dans le ventre mou du championnat perd un potentiel collectif aussi imposant en à peine deux mois, il est parfois difficile de se relever.

De Melo, Romaric, Calvé, Matsui, Séssegnon, Samassa, Basa, Yebda, plus aucun ne fait partie de l’effectif manceau. Dure peut alors paraître la reconstruction, d’autant qu’un nouvel entraîneur, Yves Bertucci, a succédé à Rudi Garcia. Pourtant, le président Lagarda, en compagnie de son technicien, a recruté juste et à moindre coût.

Après quatre journées, l’équipe mancelle occupe la troisième place du classement avec neuf points au compteur. L’apport du Norvégien Helstad sur le front de l’attaque, déjà auteur de 3 réalisations, apporte un net plus et le groupe Manceau a de quoi croire en ses chances cette saison, malgré les départs conjugués d’une pléiade de joueurs. Neuvièmes l’an dernier, les Manceaux pourraient bien décrocher une place plus honorifique cette année, si tant est qu’ils confirment l’excellente impression laissée depuis le début de saison.

Que valent les nouvelles recrues ?

LOSC

Le Losc va-t-il enfin démarrer sa saison ? C’est ce que Rudi Garcia et les Dogues lillois osent enfin espérer. Avec seulement quatre points pris pour autant de journées disputées, on ne peut pas dire que le début de championnat est l’un des meilleurs que les Lillois ont réalisé ces dernières saisons.

Le club nordiste, septième l’an dernier sous les directives de Claude Puel, ne semble pas parti pour connaître la même issue cette saison. Sauf que depuis le coup d’envoi du championnat, les choses ont bougé dans le Nord. Notamment lors de l’ultime semaine du marché des transferts.

Désireux de se renforcer en attaque, l’ancien entraîneur du Mans a enfin obtenu gain de cause. Le Slovaque Vittek et le Brésilien De Melo, ont rejoint le Losc et devraient compenser le départ de Kévin Mirallas à Saint-Étienne. Dans les buts, il aura fallu patienter jusqu’à l’ultime journée du mercato pour voir un portier, Ludovic Butelle, débarquer chez les Nordistes.

Avec déjà deux défaites au compteur, pour une victoire et un nul, la formation coachée par Rudy Garcia doit vite se relever pour éviter de vivre une saison noire. Adeptes de la Ligue 1, Tulio de Melo et Ludovic Butelle pourraient s’avérer décisifs sur les actions offensives et défensives du collectif lillois.

AS Monaco

Chaque saison, on attend que le club de la Principauté joue les premiers rôles. Et à chaque fois, la désillusion prend le dessus sur l’espoir. Depuis 2004 et une seconde place derrière l’OL en Ligue 1, auréolée d’une finale de Ligue des Champions, la formation monégasque s’est embourbée dans le ventre mou du championnat.

Cette année encore l’ASM est attendue au tournant. Et ses supporters espèrent bien que l’exercice en cours correspondra à celui du renouveau. Pour cela, Ricardo a tout tenté pour recruter des solutions offensives et défensives supplémentaires, après les départs subis (Piquionne, Ménez, Nenê, Monsoreau, Berthod…).

Les arrivées de Simic, Alonso et Adu ont laissé entrevoir de belles espérances sur le Rocher. Pourtant, les dirigeants asémistes ont dû patienter jusqu’à la toute fin du marché des transferts pour enrôler trois recrues supplémentaires. Parmi ces renforts, l’ASM pourra s’appuyer sur l’expérience de Patrick Müller en défense et sur la jeunesse de Park et Kaïta au milieu de terrain. Ce duo, encore inconnu dans l’Hexagone, pourrait se révéler judicieux pour une formation monégasque en quête de renaissance.

Ave un effectif peu abondant, Ricardo a tenté tant bien que mal de démarrer le championnat de la meilleure des façons. Avec une victoire, deux nuls et une défaite, l’ASM voit ressurgir ses vieux démons, même si la situation n’est pas des plus alarmantes. Le Rocher a connu pire et espère que les trois dernières arrivées deviendront rapidement sources de satisfaction.

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