29 Septembre 2008 : Ces gros d'Europe qui luttent déjà pour leur survie

Tous les championnats européens ont repris et ont déjà réservé certaines surprises. Annoncées comme favorites pour le titre ou dans la lutte à l’Europe, pas mal de grosses écuries se retrouvent aujourd’hui dans une situation plus que compliquée, voire dramatique. FootMercato vous propose de faire un bref tour d’horizon sur ces grosses cylindrées, dotées d’énormes moyens financiers pour certaines, qui sont à la peine.



Tottenham : 20e de Premier League

C’est sans doute la grosse sensation de ce début de saison en Angleterre. Qui aurait en effet parié sur le fait de voir les Spurs pointer à la dernière place après une campagne de recrutement faite de grands noms comme Modric, Giovani Dos Santos ou encore Pavlyuchenko. Possédant d’importantes liquidités, la formation londonienne entraînée par Juande Ramos est la risée du Royaume-Uni. Avec quatre défaites et deux nuls en six rencontres de Premier League, les résidents de White Hart Lane ont perdu leur pari basé sur les joueurs d’avenir. Après avoir laissé filer le duo Berbatov-Keane de manière incompréhensible, Ramos en paie aujourd’hui les conséquences. Avec seulement quatre buts inscrits, Tottenham lutte aujourd’hui pour sa survie.



Newcastle : 19e de Premier League

Dans le rayon équipe fortuné, mais incapable de savoir gérer un effectif, Newcastle n’est pas loin de la palme d’or. Avec des joueurs de la trempe de Given, Owen, Martins, Coloccini, Duff, Geremi ou Viduka, les Magpies ne peuvent prétendre au titre, mais pas à une place de relégable dans tous les cas. Pourtant, c’est bien le cas. Entre un propriétaire cherchant à vendre le club à tout prix et un entraîneur qui tarde à être trouvé, pas étonnant que personne ne se précipite pour prendre en main une équipe qui continue de décevoir d’année en année.



Real Betis : 18e de Liga

Promis, c’est juré le Betis ne jouera plus le maintien en Liga. C’est par ces mots que le président sévillan, Pepe León avait rassuré ses supporters en entamant une campagne de recrutement séduisante. Avec les arrivées de Mehmet Aurelio, Achille Émana, Sergio Garcia, Nelson et Monzon, les Verdiblancos affichaient leurs prétentions afin de retrouver l’Europe au plus vite. Mais la mayonnaise tarde à prendre. Avec deux nuls et trois défaites, le Betis est retombé dans ses travers. Certes les Andalous ont perdu deux fois face au Barça et au Real Madrid, mais le fait est que cette formation est incapable de gagner contre des formations plus modestes comme le Recreativo Huelva ou Getafe.