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Plus d’un an s’est passé depuis la terrible désillusion française à l’Euro 2008 et pourtant, il est difficile de ne pas se souvenir des lourdes critiques qui se sont abattues sur Florent Malouda, désigné coupable numéro 1 du manque de poids offensif de l’équipe de France. En voulant se défendre, l’ex-Guingampais coupait le cordon avec Raymond Domenech et passait plusieurs mois sans les Bleus. Il en a profité pour totalement se relancer avec Chelsea, qui lui fait confiance depuis trois saisons. Pas une surprise quand on voit les prestations du gaucher sous le maillot des Blues.

« Grâce aux performances que j’ai réalisées au club ces deux dernières années, je suis devenu un joueur important. Je vais bientôt jouer mon 100e match à Chelsea. Je joue beaucoup », confirme l’intéressé sur RMC. « Carlo Ancelotti a insisté pour que je prolonge, de même que Peter Kenyon. Les dirigeants me font confiance et ont aussi prolongé les contrats des autres cadres de l’équipe. Chelsea a choisi la voie de la stabilité. C’est peut-être ce qui explique notre bon début de saison. » Un bon début de saison auquel Malouda est loin d’être étranger. Il se sent bien à Chelsea, au point d’envisager même la fin de sa carrière à Londres ! « Je pense être capable de jouer encore après 2013 ! Mais terminer à Chelsea, pourquoi pas ? Je m’épanouis ici. »

Et a force de performances convaincantes avec son club, Malouda a réintégré la sélection française. Et à l’image de ses deux dernières sorties, le gaucher s’impose à nouveau comme une solution crédible, sur une aile pourtant bien bouchée par la présence d’Henry ou Ribéry. Mais il est loin d’être le premier choix dans le coeur des supporters français. Un déficit d’image dont il ne souffre en aucun cas. « L’image, ça se travaille. J’ai préféré baser ma carrière sur mes performances plutôt que sur mon image. En France, certaines personnes émettent des critiques à mon encontre. Mais ça ne m’affecte pas plus que ça. C’est une goutte d’eau dans ma carrière. Une goutte qui ne me mouille même pas ! Partout où je suis passé, on a été content de mon rendement. »

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