26 Février 2009 : Coupe UEFA : les clubs français sont-ils voués à l'échec ?

Quatre, ils sont quatre clubs à défendre les chances françaises ce soir lors des matches retour des 16es de finale de coupe UEFA. Parmi ces quatre heureux élus, que du gros de Ligue 1. Marseille, Bordeaux, Paris et Saint-Étienne. Avec ces représentants, la Ligue 1 pensait sérieusement pouvoir briller dans une compétition jamais remportée, malgré la présence d’équipes de très haut niveau telles que le Milan AC, Valence ou l’Ajax.

Pourtant, force est de constater aujourd’hui que sur ces quatre équipes, les deux qui sont en grand danger (Bordeaux, Marseille) sont les clubs possédants les effectifs les plus riches qualitativement parlant. Si Paris occupe bien la 2e place du classement de Ligue 1, les hommes de Paul Le Guen ne disposent pas vraiment d’une grande profondeur de banc. Seule l’ASSE finalement confirme au vu du groupe dont dispose Alain Perrin même si la situation domestique des Verts est alarmante.



Un bilan catastrophique

Souvent considérée en France comme étant une compétition mineure, la coupe UEFA a fréquemment vu les clubs français la snober. Préférant privilégier le championnat, nos représentants ont souvent fait tourner leurs effectifs. Résultats : aucun club tricolore n’a fait mieux que le quart de finale d’Auxerre en 2004-2005 (mise à part la finale de l’OM en 2004). Un 1/4 de finale obtenu grâce à une victoire contre... Lille. Une statistique qui n’a rien d’encourageant.

En effet, si la France a souvent bien été représentée au stade des 16es de finale (4 équipes en 2005-2006, 4 en 2006-2007, 2 en 2007-2008), 50 % des clubs hexagonaux sont passés à la trappe par la suite. Lors de l’édition 2005-2006, c’est Monaco et Lens qui avaient subi la loi de Bâle et d’Udinese, en 2006-2007 le Shakhtar et Osasuna avaient mis fin aux espoirs de Nancy et Bordeaux. Bordeaux qui connut la même mésaventure l’an passé contre Anderlecht. Si on se fie à cette donnée, Bordeaux et Marseille seraient alors les grands perdants, à moins d’une grosse surprise.

Si les statistiques sont faites pour être améliorées, là encore les équipes françaises partiraient avec un handicap puisqu’aucune d’entre elles n’a dépassé le stade des huitièmes de finales depuis bientôt quatre ans. Alors chiche ?