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Natif de Bayeux, Frédéric Née fait ses classes au Stade Malherbe de Caen. En 1996, alors que le club normand évolue en première division, l’attaquant fait ses premiers pas dans l’élite. Auteur de huit buts pour sa première saison au plus haut niveau, le jeune avant-centre n’a pas à rougir et s’impose même comme un titulaire en puissance au sein de son équipe. Relégués ensuite en D2, les Caennais ne parviennent pas à remonter, malgré les belles performances du buteur. Des clubs de Division 1 lui tournent alors autour, et c’est au SC Bastia que le joueur pose ses valises.

Le début d’une belle success-story pour lui, qui va se révéler aux yeux du grand public. Trois saisons durant, Frédéric Née va faire trembler les filets à maintes reprises, avec notamment une saison 2000/2001 ponctuée de 16 réalisations. Meilleur buteur français du championnat, l’attaquant se voit offrir les portes de l’équipe de France (1 cape) lors de la Coupe des Confédérations, et s’engage ensuite en faveur de l’Olympique Lyonnais. Tout semble donc aller comme sur des roulettes pour le buteur, qui va néanmoins déchanter par la suite. Incapable de s’imposer chez les Gones, Née perd son flair.

Enchaînant blessures et performances en demi-teinte, il peine à soutenir la comparaison avec Sonny Anderson, Peguy Luyindula ou bien encore Sidney Govou. Désireux de se relancer, le joueur retourne donc à Bastia, histoire de retrouver de son lustre d’antan. Auteur de seulement 10 buts en 99 matches, celui qui formait une doublette complémentaire en compagnie de Pierre-Yves André n’a plus le même rendement, et finit par prendre sa retraire en 2006. Mais attaché au club corse, l’ancien avant-centre est resté dans l’encadrement. Adjoint de l’équipe réserve puis entraineur principal de cette même réserve et maintenant responsable du secteur offensif de l’équipe première, Née prend une place importante au sein de l’organigramme bastiais.

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