11 Janvier 2009 : Des nouvelles de... Ivan Franceschini

Il y a des noms qui sonnent comme des souvenirs aussi éphémères que marquants. Ivan Franceschini fait partie de ces joueurs qui restent plus dans les mémoires d’un club que sous son maillot.

Les voyages, Ivan en a fait sa religion tout au long de sa carrière. Révélé au sein du FC Parme, il n’attendra que deux saisons pour embrasser les rêves d’étranger et s’amouracher de la tunique marseillaise, en 1996. Un an après la remontée phocéenne, le grand gaillard de 20 ans prend le pari de faire envoler les récents champions d’Europe vers des sommets, désormais lointains. Comme toujours avec le transalpin, le temps n’entre pas dans ses plans, à tel point que le joueur s’affirme très rapidement au sein de la défense olympienne. Quelques mois après, Franceschini dispose de 23 matches en D1 et une jolie collection de sanctions faite de huit cartons jaunes et de deux cartons rouges. Mais le joueur ne veut pas s’attarder, le souffle à peine repris de son dernier match de sa première saison marseillaise, l’ancien parmesan reprend l’avion.

S’ensuit une sorte de tournée italienne qui s’étend de 1997 à octobre 2001 où Salernitana, Lucchese, le Genoa, la Reggina et le Chievo viendront s’accrocher au tableau de chasse du volatile défenseur. L’âge avançant, Franceschini perd de sa fougue voyageuse et revient s’installer dans l’effectif de la Reggina. Record absolu, le furtif marseillais honore 5 saisons sous ce maillot avant de retrouver ses bagages, poussiéreux, pour étreindre une dernière tunique, celle du Torino.

Arrivé à Turin en 2006, les escapades d’Ivan sont moins palpitantes qu’à ses débuts. Le temps jouant à présent contre lui, l’homme observe du haut de ses 33 ans et du bas de son banc le défilé de la relève qui, elle, continue à faire voyager le ballon sur le rectangle vert. Une fin de carrière trop calme qui pourrait être l’occasion pour le globe-trotter de mettre à jour ses carnets de voyage, sûrement bien remplis. Même s’il y a fort à parier que boussole et sac à dos restent sur le qui-vive, pour une dernière expédition, avant de partir… pour de bon.