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Dans la catégorie des joueurs ayant connu des parcours totalement atypiques, Mickaël Pagis figure assurément en bonne position. La carrière de l’attaquant débute en 1993 du côté du Stade Lavallois, en Division 2, où le joueur peine à briller. Prêté une saison durant à Châtellerault, l’attaquant prend ensuite la direction du Gazélec Ajaccio en 1998. Le club, qui évolue en National, permet alors au buteur de faire valoir ses qualités, ce qui lui offre la possibilité de rebondir à l’étage supérieur avec Nîmes, avec qui il remporte notamment le Trophée UNFP de meilleur joueur du championnat de D2 en 1999.

C’est alors le début du succès pour lui, qui se voit ouvrir les portes de l’élite avec Sochaux en 2001, à 28 ans ! Tournant parfaitement au sein du groupe doubiste, le joueur doit toutefois plier bagages trois saisons plus tard, signant avec Strasbourg. Portant même le brassard en Alsace, l’élégant buteur se montre étincelant, et finit par signer à l’Olympique de Marseille. S’il n’est pas toujours titulaire, le natif d’Angers devient tout de même l’un des chouchous des supporters, admiratifs devant ses gestes qualifiés de « pagistraux ».

L’élégant attaquant ne passe finalement qu’une saison et demie du côté du Stade Vélodrome, avant de s’offrir un dernier challenge au Stade Rennais. Auteur de 19 buts en 84 matches, le joueur au rendement honorable prend sa retraite en 2010, à 37 ans. Et, après une dernière expérience plus surprenante avec l’équipe de France de beach soccer, l’ancien joueur entame sa reconversion. Passant ses diplômes d’entraineur, il s’occupe des jeunes attaquants de Rennes et suit en parallèle l’équipe réserve du club breton.

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