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La carrière de Philippe Christanval aurait pu, et même aurait du, prendre une toute autre tournure. Le défenseur (1,89m – 81kg) avait commencé sa formation à Clairefontaine pour la terminer à l’AS Monaco, où il restera quatre ans, devenant même titulaire à 20 ans dans l’équipe de la Principauté. Il deviendra Champion de France en 2000, faisant partie de la génération dorée des Willy Sagnol, Rafael Marquez, John Riise, Costinha, Marcelo Gallardo, Ludovic Giuly ou encore David Trezeguet.

En 2001, considéré comme l’un des meilleurs défenseurs de sa génération, Philippe Christanval signe à Barcelone pour près de 17 M€. Sa première saison se déroule pour le mieux, avec en prime, une demi-finale de Ligue des Champions et une place de remplaçant à la Coupe du Monde 2002. Blessé l’année suivante, il est écarté du groupe de Louis Van Gaal toute la saison. Du coup, l’ancien Monégasque tente de se relancer à l’Olympique de Marseille. Nommé capitaine par Alain Perrin, il est rapidement rattrapé par les blessures, qui l’écarteront à nouveau.

Peu présent sur les pelouses de Ligue 1, il signe en 2005 à Fulham, où il peine également à s’imposer. Son contrat ne sera pas renouvelé après trois années passées dans le championnat anglais. Sans nouveau contrat, l’ancien international mettra fin à sa carrière en 2008. C’est à ce moment-là qu’il décide d’ouvrir une bijouterie à Londres… sans doute plus « bling-bling » que ses dernières prestations footballistiques. En tout cas, à Sarcelles, on se souvient bien du défenseur, puisqu’un stade porte son nom.

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