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Ancienne idole du Camp Nou, Vitor Barbosa Ferreira dit « Rivaldo » n’en finit toujours pas d’étonner. Lui qui a connu ses plus belles heures de joueur de football lors de son passage au FC Barcelone (1997/2002), le Brésilien semble toujours aussi affuté et n’est toujours pas rassasié de victoires. Pourtant, lorsqu’on jette un coup d’oeil à son palmarès, bon nombre de joueurs s’en seraient déjà contentés. Pas lui.

Arrivé en Catalogne en 1997 en provenance du Deportivo La Corogne, l’ancien international auriverde (74 sels, 35 buts) va éblouir durant cinq saisons la Liga espagnole.

Dès sa première année, il remporte la Supercoupe d’Europe face au Borussia Dortmund et enchaine avec une coupe du Roi et un premier titre de champion d’Espagne (1998). Elu meilleur étranger de la Liga, Rivaldo conclut sa saison avec 19 buts en 34 matches. Doté d’une technique irréprochable et d’un sens du but si cher aux Brésiliens, il poursuit son ascension l’année suivante où il se voit enfin récompensé personnellement. Vainqueur d’une deuxième Liga consécutive, « Ro-Ro » accède enfin au gotha du football européen et mondial en 1999 en décrochant le Ballon d’Or et la récompense du joueur FIFA de l’année. Il décrochera le Graal trois ans après en remportant la coupe du monde 2002.

Joueur-clé du Barça de la fin des années 90, Rivaldo décide néanmoins de mettre un terme à son histoire d’amour catalane (86 buts en 157 matches) et part tenter l’aventure en Italie chez le Milan AC. Pari gagné. Là encore dès sa première année il remporte sa seule et unique Ligue des Champions (2003) lors du duel 100 % italien à Old Trafford entre les Rossoneri et la Juventus ainsi qu’une coupe d’Italie. La suite de l’aventure lombarde sera toutefois moins reluisante puisqu’il ne joue plus.

À 32 ans, il revient au pays pour s’engager au Cruzeiro, mais il n’y reste que six mois. Sa carrière bat de l’aile. C’est alors que les appels de phare du port du Pirée vont lui permettre de redonner un élan à sa carrière. Débarqué à l’Olympiakos, Rivaldo retrouve à nouveau son costume d’idole. En trois saisons, il affiche un bilan impressionnant de trois titres de champion de Grèce (2005, 2006, 2007), deux coupes nationales (2005, 2006) pour 36 buts marqués en 70 rencontres à 35 ans.

Aujourd’hui passé chez l’ennemi de l’AEK Athènes, le champion brésilien occupe toujours une place de titulaire à part entière et impressionne par sa longévité au plus haut niveau. La magie du sorcier brésilien fait toujours effet.

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