4 Novembre 2009 : DIC/Loi Beckham : quelles conséquences et quelles solutions pour le mercato ?
Ce matin, la Liga espagnole s’est réveillée avec la gueule de bois. Devenue le championnat le plus attractif de la planète en terme de spectacle suite aux transferts de Kaka, Cristiano Ronaldo, Karim Bezema, Xabi Alonso au Real Madrid et de Zlatan Ibrahimovic au FC Barcelone, la Liga risque toutefois de subir un gros coup dur. Les parlementaires ibériques ont en effet trouvé un accord pour que les joueurs étrangers soient autant imposés que leurs coéquipiers espagnols à hauteur de 43% (contre 23% auparavant).
Scandalisée, la LFP a même menacé de stopper son championnat. En ébullition, la Liga vient donc de connaître, à l’instar de la Ligue 1, un épisode qui pourrait changer bien des choses notamment au niveau du mercato même s’il convient de faire une distinction entre la fin de loi Beckham et la suppression du DIC. De l’autre côté des Pyrénées, la modification du taux d’imposition n’affecte en grande partie que les joueurs étrangers. Alors que le DIC, qui est perçu en France comme un avantage fiscal pour les joueurs, touche essentiellement les clubs puisque la suppression de cet amendement entraînerait la fin des exonérations de charges (30%) dont bénéficient actuellement nos formations. Ce qui leur permet entre autre d’offrir de juteux contrats à leurs meilleurs éléments.
Une menace en suspens
Une fois cette distinction faite, quelles pourraient donc être les conséquences sur les marchés espagnols et français si ces deux projets entrent en vigueur ? En Hexagone, la levée de boucliers des acteurs majeurs de la Ligue 1 (Thiriez, Aulas) a provoqué d’étonnantes réactions. Comme celle des leaders de l’UMP (qui est le parti de la majorité des parlementaires qui ont voté la suppression du DIC, Ndlr) qui sont Xavier Bertrand et Frédéric Lefebvre et qui se sont exprimés contre cette nouvelle mesure.
Si le DIC, qui permet aux clubs français de réduire l’écart financier avec les autres grands d’Europe, est sauvegardé, tout rentrera dans l’ordre. Mais vu que rien n’est encore sûr, comment nos clubs et ceux d’Espagne vont-ils s’organiser ? Une chose est toutefois presque sûre. Les grandes formations ne devraient pas trop en souffrir. Leur image leur permettant toujours d’attirer les grands noms et leurs revenus (marketing, billetterie, primes sur performances en coupe d’Europe, tournées diverses, droits d’image, etc...) d’offrir des salaires juteux.
Changer toute une mentalité
Concernant les équipes plus modestes et nos représentants, ce n’est pas la même musique. Outre le fait de ne pas pouvoir attirer plus de stars, l’une des principales solutions pour résoudre ces problèmes sera de modifier en profondeur la politique des salaires. En gros, proposer des salaires fixes moins importants qui pourront être gonflés entre contre-partie par des primes au résultat plus conséquentes.
Une mesure qui devra toutefois s’accompagner d’un changement de mentalité au niveau des salaires puisqu’elle ne favorise pas vraiment les joueurs ayant de gros contrats. L’illustration parfaite s’appelle Samuel Eto’o. Malgré son statut, le Barça aurait quand même tenté d’appliquer ce concept avec le Camerounais lorsque ce dernier cherchait à prolonger son contrat. La suite on la connait.
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