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Quelles sont les meilleures affaires en été ? La réponse est simple, il s’agit des joueurs en fin de contrat. Pas besoin de payer une indemnité de transfert au club, le joueur est libre de signer là où il le souhaite. Une situation privilégiée pour un footballeur qui a généralement l’embarras du choix, et qui peut négocier un bon contrat. Lors de l’intersaison qui arrive, Toulouse verra deux de ses joueurs dans cette situation : Jérémy Mathieu et Bryan Bergougnoux. Pour le premier, les clubs se bousculent au portillon. Pour le deuxième, cela est moins évident, mais il possède quelques pistes.

L’une d’entre elles menait encore récemment à Marseille, qui cherche à renforcer son aile droite, dépourvue d’un véritable spécialiste. L’AEK Athènes s’est également renseigné à son sujet. De nouveaux courtisans se seraient déclarés, si l’on en croit Le Parisien, et non des moindres. En effet, le PSG, Nice et Monaco seraient intéressés par Bergougnoux et son statut de joueur libre. Paris s’est trouvé un titulaire sur l’aile droite en la personne de Stéphane Sessegnon. Ce poste est doublé par Fabrice Pancrate, qui devrait quitter le club parisien à l’issue de la saison. Le club de la capitale se cherche donc un milieu offensif droit. Et vu les finances du club, l’opportunité de recruter à moindres frais n’est pas prise à la légère.

Contacté par nos soins, l’agent du joueur, Christophe Hutteau, a confirmé ces différentes pistes. « Bryan est très apprécié de Paul Le Guen car c’est lui qui l’a lancé au plus haut niveau. Reste à savoir si Le Guen sera la saison prochaine l’entraineur du PSG. Si oui alors c’est possible. Nice, Nancy, Lens, Marseille et Monaco pour ne citer qu’eux sont des pistes sérieuses à approfondir dans les tous prochains jours. Nous sommes par ailleurs toujours dans l’attente de la proposition que nous avons faite à Toulouse. »

Les pistes s’accumulent donc pour Bergougnoux, qui devra faire un choix de carrière important. Privilégier la stabilité à Toulouse sans garantie de temps de jeu, rejoindre un gros club comme Paris ou tenter une nouvelle aventure dans un club moins huppé. Lui qui s’est souvent assis sur le banc ces dernières années pourrait choisir un club où il sera considéré comme titulaire. Cette saison, il n’a participé qu’à 13 rencontres en tant que tel (seulement 6 en 2007-2008 et10 en 2006-2007). À 26 ans, Bergougnoux traîne toujours son statut d’éternel espoir qui n’a jamais explosé. Nul doute que le temps de jeu promis sera un élément décisif dans sa décision, à moins que la perspective de rejoindre un club de haut de tableau ne suffise à son bonheur.

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