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Après avoir ciré le prestigieux banc du Milan AC durant deux saisons, Yoann Gourcuff est arrivé en Gironde avec l’ambition de retrouver du temps de jeu et d’acquérir un nouveau statut. Mission accomplie pour l’ancien Rennais, qui en a même profité pour s’imposer en tant que meneur de jeu chez les Bleus.

Mais alors que la fin de saison approche à grands pas, la question de son avenir ressurgit. Gourcuff appartient toujours au Milan, et on peut bien sûr se demander si ses belles prestations en Ligue 1 ne lui ont pas donné envie de retenter l’aventure chez les Rossoneri. Les déclarations de Carlo Ancelotti à son égard pourraient toutefois avoir suffi à l’en dissuader. Le technicien italien avait en effet critiqué son manque de maturité, en évoquant dans un entretien à So Foot que « le mental était son principal problème ».

Des propos qui n’ont d’ailleurs pas manqué de faire réagir… Raymond Domenech. Comme un cheveu sur la soupe, le sélectionneur français a ainsi tenu à prendre la défense de l’intéressé. « Gourcuff a 22 ans, et il progresse encore. Ce que dit Ancelotti n’a pas de sens. C’est grave et quelque part, pas honnête. Quand j’ai lu cette déclaration d’Ancelotti, j’étais content, car un joueur qui se fait autant massacrer par son entraîneur ne peut que se motiver. Ancelotti l’a jugé dans le fait qu’il n’était pas encore mature, mais s’ils l’ont acheté cela veut dire qu’il n’est pas aussi mauvais », toujours dans So Foot.

Par média interposé, l’entraîneur milanais a dans un premier temps balayé l’intervention de Domenech, en se contentant d’indiquer en conférence de presse qu’« il parle trop, et qu’il ne faut pas l’écouter ». Il s’est tout de même radouci en revenant sur le jeune milieu de terrain. « Si Gourcuff devait revenir au Milan, nous serions contents. Il a fait de bonnes choses avec Bordeaux. Si Bordeaux le souhaite, il peut le recruter définitivement. Sinon, il reviendra chez nous, plus mature ».

Tout ça n’en dit pas long sur le futur de Yoann Gourcuff, qui s’est bien gardé de prendre part à ces joutes verbales. On pourra malgré tout retenir que le Breton a toute l’estime de son sélectionneur. Au moins une bonne nouvelle pour les Bleus.

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