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En janvier 2008, Chelsea donnait l’occasion à Nicolas Anelka d’étaler son talent au sein d’un grand club. Après avoir évolué pour Manchester City, Fenerbahçe et Bolton, le Français retrouvait un cador européen, avec la ferme intention de s’y imposer. Rien n’était simple au départ pourtant, puisqu’il a trouvé une concurrence exacerbée, symbolisée par la présence de Didier Drogba, l’un des chouchous de Stamford Bridge. Entre les deux hommes, le courant est cependant très vite passée, comme ils le racontent dans France Football.

« Moi, je me suis tout de suite imaginé pouvoir tourner autour de Didier. Je n e suis pas venu à Chelsea pour enfiler les buts et jouer à la star, mais plutôt pour lui donner des ballons afin qu’il en marque le plus possible », affirme Anelka. Mais, sous les ordres d’Avram Grant, les deux hommes n’étaient que très rarement associés. « C’est vrai qu’on ne comprenait pas trop pourquoi on ne nous alignait pas ensemble », avoue Drogba. « Mais plutôt que d’entrer en guerre tous les deux pour arracher la seule place qu’il y avait alors en attaque, on a tout fait pour imposer notre duo. Parce qu’on y croyait aussi fort tous les deux », poursuit l’Ivoirien.

Il a fallu l’arrivée de Carlo Ancelotti pour que leur association devienne permanente et soit considérée comme l’une des meilleures d’Europe. « Tout se fait plutôt à l’instinct », confie Drogba pour expliquer le secret d’une telle réussite (17 buts à eux deux toutes compétitions confondues cette saison avec Chelsea). « Je ne veux pas nous lancer des fleurs, mais entre nous, je crois que c’est l’intelligence qui fait la différence. On pense le même football, au même moment. Ca, ça ne s’apprend pas. Il y a des joueurs avec lesquels je sais très bien que je pourrais jouer pendant des heures sans rien marquer », lâche l’ancien Marseillais. Entre les deux hommes, une relation privilégiée s’est construite. Pour le plus grand bonheur des Blues, de nouveau favoris pour le titre de champion d’Angleterre.

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