18 Janvier 2012 : EdF : l'avenir de Laurent Blanc toujours au coeur des débats...

« J’attends des signes pour prolonger avant l’Euro ». « Si je dois rester, il faudra que mon contrat soit prolongé avant l’Euro ». Une fois la qualification pour l’Euro obtenue, Laurent Blanc a sensiblement mis la pression sur la Fédération Française de Football au sujet de son avenir. Depuis, le président de l’instance dirigeante du football français Noël Le Graët tient bon. Il n’en démord pas. Il veut attendre de voir ce que donneront les Bleus lors du sommet continental pour prendre une décision définitive.

« La compétition est importante. Gérer un groupe, c’est l’heure de vérité. (...) Se qualifier, c’est très, très bien. Mais, il faut être objectif, les poules sont quand même de moins en moins dures », a-t-il déclaré au micro de L’Équipe du Soir sur L’Équipe TV. Sa position inflexible pourrait pousser le sélectionneur à envisager son avenir sous d’autres cieux. C’est ce que craignent bon nombre d’observateurs, comme Bixente Lizarazu dans les colonnes du Parisien.

« Maintenant, Noël Le Graët prend le risque de perdre Laurent Blanc. Car Laurent aura forcément des offres de clubs, français ou étrangers, avec un engagement sur le moyen terme de deux ou trois ans », a lancé le champion du monde 1998. Henri Michel, son prédécesseur sur le banc de touche de l’équipe de France, partage ce sentiment. « Il me paraît normal que son contrat soit prolongé avant l’Euro, vu son comportement et ses résultats. Là, une espèce de doute peut s’installer », a-t-il confié au Parisien.

En jouant la montre, Noël Le Graët et la FFF joue avec le feu. D’une part, il prend le risque d’irriter le coach, et peut-être le coach. D’autre part, après le fiasco de Knysna, il pourrait bien créer l’incompréhension auprès du public, déjà passablement dégoûté. Mais tant que les comptes sont équilibrés, il n’est pas dit que cela l’émeuve...