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Que ce soit avec l’équipe de France ou avec Manchester City, Samir Nasri connaît des hauts et des bas depuis plusieurs mois. Dans son club, il doit lutter pour obtenir une place de titulaire. Avec les Bleus, il est attendu au tournant dès lors qu’il ne prend pas ses responsabilités sur le terrain. Malgré quelques prestations ratées (contre l’Albanie et l’Ukraine notamment), le milieu offensif a malgré tout gardé la confiance de Laurent Blanc, qui compte beaucoup sur lui.

« Une ossature s’est créée avec toujours la même base de 16-17 joueurs et j’en fais partie pour l’instant. Ce serait prétentieux de dire que je serai à l’Euro car on ne sait jamais ce qui va se passer mais ça fait du bien. Avant, j’étais beaucoup dans l’incertitude. Je regardais la télé pour savoir si j’étais retenu. Là, le coach nous tient au courant avant. On est plus apaisé et on vient avec l’envie de bien faire, de se défoncer pour lui », a expliqué Nasri à l’AFP, relayé par France Football. Le Gunner apprécie à sa juste valeur le mode de fonctionnement de Blanc, lui qui a connu de nombreuses désillusions avec Domenech.

Non retenu pour la Coupe du Monde 2010, il avait payé les problèmes dits « générationnels » qui avaient pollué les Bleus durant l’Euro 2008. « Les problèmes générationnels, c’était une fausse excuse pour cacher les lacunes sur le terrain », dit Nasri aujourd’hui. « C’était facile de dire que les jeunes étaient un problème. Dans un tournoi qui dure, c’est important d’avoir un esprit de groupe. Aujourd’hui, le staff est très proche des joueurs, essaie de vivre avec eux. Ce n’était pas le cas avant. Chacun à sa méthode. Domenech était beaucoup plus distant et il ne parlait qu’à certains joueurs », lâche-t-il. C’est donc un Samir Nasri apaisé et désireux de redorer le blason français qui devrait mener les Bleus lors du prochain Euro…

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