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Pour un coup d’essai, c’est une totale réussite. Titularisé pour la première fois à la pointe de l’attaque de l’équipe de France face à l’Allemagne (1-2), Olivier Giroud (25 ans) n’a pas déçu. Dans les colonnes de L’Équipe, l’attaquant de Montpellier a raconté son match, expliquant par exemple qu’il souffrait de maux de ventres sur le terrain. « Pendant le match, j’étais barbouillé, j’avais des nausées », a-t-il lancé, réfutant la thèse du stress. « Non. J’étais plutôt cool. Je m’étais bien préparé. Je savais que j’allais jouer depuis pas mal de temps », a-t-il confié.

Alors, lorsqu’il a débloqué son compteur but en sélection, à la réception d’un centre de Mathieu Debuchy, le natif de Chambéry a savouré, sans exploser. « Quand tu es attaquant, tu es là pour marquer. Quand tu y parviens, tu as fait le boulot. Ça te donne du crédit. (...) J’aurais bien fait trois fois le tour du terrain, mais je me suis rappelé que c’était un match amical. J’ai vu la joie mesurée de mes équipiers. Je me suis calmé. (...) Hier, j’étais fier », a-t-il expliqué avant de revenir en détails sur sa prestation, outre sa réalisation.

« J’ai touché plus de ballons, j’avais plus d’espaces (en deuxième période). Dos au but, je crois avoir réalisé des choses intéressantes. Je pense qu’il y avait la place pour marquer un deuxième but. D’ailleurs, sur celui de Florent Malouda, je me demande encore comment j’ai pu rater ce centre », a-t-il conclu. Qu’il se rassure, bien parti pour aller à l’Euro, Olivier Giroud aura très certainement l’occasion d’en marquer d’autres. L’équipe de France n’attend que ça.

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