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Pour sa première saison à Angers, Bruno Ecuélé Manga a fait fort. Formé aux Girondins de Bordeaux, ce défenseur central âgé seulement de 20 ans s’est rapidement installé comme un titulaire en puissance dans la capitale de l’Anjou après avoir été prêté un an par les Marine-et-Blanc à Rodez. Titularisé à 28 reprises (2 buts), cet international gabonais ne réussira pas le pari de la remontée avec le SCO, mais il devrait connaître le gratin du football assez rapidement. En France ou ailleurs. Courtisé par des clubs tels que le Real Madrid, Arsenal ou encore Liverpool, L’Angevin revient pour FootMercato sur son parcours qui a débuté en Afrique et qui pourrait bien le mener au sommet du football européen.

FootMercato : Racontez-nous comment vous avez quitté le Gabon pour venir en France.

Bruno Ecuélé Manga : Je suis venu en France pour le football. Je suis arrivé en mai 2006 à Bordeaux avant d’intégrer l’effectif de CFA au mois de juillet. Je suis resté un an au centre de formation des Girondins, après j’ai commencé à m’entraîner avec les pros avant d’être prêté à Rodez.

FM : Qui a pris la décision de quitter Bordeaux ?

BEM : C’est le club. J’ai discuté avec Laurent et Marius Trésor qui m’ont dit que pour moi, la meilleure solution était de partir et l’option de Rodez s’est présentée. Ils m’ont ensuite fait comprendre que j’aurai plus de temps de jeu là-bas et que j’allais m’aguerrir.

FM : Comment avez-vous pris cette nouvelle ?

BEM : Quand on m’a appris que j’allais à Rodez, j’étais un peu surpris. Mais bon après mon année là-bas se passe bien même si trois mois après mon arrivée j’apprends que Bordeaux ne veut pas me garder. C’est alors qu’Angers s’est manifesté.



« Je ne refuserai pas Bordeaux »

FM : Moins d’un an après vos débuts en Ligue 2, de grands clubs vous courtisent, qu’est-ce que cela vous inspire ?

BEM : À 20 ans, ça fait plaisir d’entendre ça. Mais si ça m’arrive, c’est parce que je travaille beaucoup et que je fais de bons matches. Et peut-être qu’ils pensent que j’ai des qualités. Mais ça ne va pas m’empêcher de continuer à travailler comme d’habitude.

FM : Est-ce que vous vous sentez prêt à rejoindre de tels clubs ?

BEM : Pour le moment, je n’ai pas la réponse. Aujourd’hui je suis jeune et j’ai besoin de jouer. Mais si je pars c’est pour jouer, pas pour être remplaçant. Pour le moment, j’ai prolongé mon contrat jusqu’en 2012 et je n’ai pas encore parlé avec mon club d’un départ.

FM : Et si un club comme le Real Madrid se présente ?

BEM : (rires) Comme je vous ai dit, je suis encore jeune pour me poser ce genre de question.

FM : Et un challenge en Ligue 1 ?

BEM : Oui ça m’intéresserait. Mais à vrai dire pour le moment j’attends de voir les possibilités qui s’offrent à moi. Mais par exemple, je ne refuserai pas Bordeaux sous prétexte qu’ils ne m’ont pas gardé il y a deux ans. Et encore faut-il qu’ils aient besoin de moi (rires).

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