21 Septembre 2008 : Entretien avec... N'Dri Romaric : « Si je devais revenir, ce serait pour jouer à Marseille, Lyon ou Paris »

À 25 ans et après trois années passées au Mans, N’Dri Romaric s’est exilé en Andalousie, au FC Séville plus exactement. Milieu percuteur et très technique, l’Ivoirien a su s’imposer dans un effectif qui venait juste de perdre un autre ancien de la Ligue 1, Seydou Keita. Pour FootMercato, le Sévillan revient sur ce transfert.



FootMercato : Tout d’abord comment se passe votre intégration à Séville ?

N’Dri Romaric : Bien Bien, même si au début ce fut difficile. Au niveau de la langue, du travail, mais aussi de la température.

FM : Vous avez été recruté au départ pour former un duo au milieu avec Seydou Keita, mais ce dernier est finalement parti. Comment assumez-vous sa succession ?

NR : Seydou a prouvé que c’était un grand joueur. Il a fait une grosse saison à Séville donc je suis obligé de faire pareil au minimum. Donc c’est quelque chose de grand qui m’attend. Pour moi Séville c’est un club qui gagne des trophées.



Obligé de faire mieux que Keita

FM : Vous comptiez absolument découvrir autre chose que la Ligue 1 ?

NR : Je voulais rester encore une année en Ligue 1, mais l’opportunité de jouer à Séville s’est présentée et une chose comme ça ne se refuse pas. J’avais d’autres touches en France, mais je ne regrette pas mon choix

FM : Vous avez fait de bons débuts, souhaitez-vous vous inscrire dans la durée à Séville ?

NR : Bien sûr, j’ai signé un contrat de cinq ans ici, ce n’est pas pour rien. Là je suis concentré sur ma première saison, c’est le plus important. Après s’il faut que j’en fasse une deuxième on verra.



Un retour en Ligue 1 possible

FM : Donc finalement vous seriez prêt à faire comme Keita, c’est-à-dire partir après une seule année ?

NR : Pour l’instant, tout ce que je vis ce n’est que du bonheur et je vais tout faire pour réussir ma première saison. Après s’il y a des contacts avec d’autres grands clubs on va réfléchir. Mais pour l’instant ce n’est pas le moment.

FM : Maintenant que vous avez intégré au grand club, un retour en France reste possible ?

NR : C’est possible. Je connais bien la Ligue 1. Si je devais revenir, ce serait pour jouer à Marseille, Lyon ou Paris.