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À quelques mois de l’Euro 2008, le sujet majeur qui anime tous les débats publics et privés, voire politiques, en Espagne, concerne l’absence en équipe nationale de l’attaquant du Real Madrid Raul, qui n’a pas été convoqué par le sélectionneur Luis Aragonés depuis septembre 2006.

Entre spéculations, rumeurs avérées ou fausses, l’information qui prime dans la presse espagnole faisait état d’un clash entre les deux hommes, une rupture dont le point de départ serait le Mondial 2006, juste avant Espagne-France en 8e de finale (1-3).

Lors d’une conférence de presse organisée par la fédération espagnole, Luis Aragonés et Raul se sont expliqués à ce sujet, l’objectif pour les deux hommes étant de dissiper le prétendu malentendu qui existerait entre eux. « Luis est libre de faire ce qu’il veut. Il n’y a jamais eu d’affrontement avec lui et je respecte ses choix. Je sais qu’il sera très dur pour moi de revenir en sélection » a explique le Madrilène, qui adopté un ton consensuel.

Ce n’est pas le cas d’Aragonés. Fidèle à ses convictions, et ne dérogeant surtout pas à son style, malgré le caractère très formel du débat « Je connais bien Raul et je ne l’ai pas appelé parce que j’ai jugé qu’il n’était pas en forme optimale. Je ne suis pas là pour être l’ami des joueurs. Et je ne baisserai pas mon pantalon devant les médias ».

La question qui se pose est de savoir, si après cette démarche le débat sur la présence de Raul à l’Euro va s’estomper. Il n’est pas sûr, car tant que le capitaine madrilène va continuer à briller en club comme il le fait depuis le début de la saison (11 buts en 24 matches en championnat. 4 buts en C1), quoi qu’en pense Aragonés, la question se posera toujours.

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