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Eté 2008. Le club de Fenerbahçe est en ébullition. Il vient d’officialiser les arrivées de l’entraîneur champion d’Europe avec l’Espagne, Luis Aragones, et l’attaquant international ibérique Daniel Güiza. Un recrutement 5 étoiles donc, qui a créé l’effervescence à Istanbul. Mais les résultats n’ont pas suivi et l’ancien club d’Anelka a échoué à une piteuse 4e place. Aragones a été prié de partir en juin dernier, remplacé par l’Allemand Christoph Daum. Mais son compatriote Guiza, qu’il avait ramené dans ses valises, est lui resté sur les rives du Bosphore.

Auteur d’une première saison en demi-teinte (11 buts en 30 matches), Güiza a du mal à s’adapter au jeu turc. Mais pas seulement. L’international de 29 ans ne se sent pas bien, il l’a confié à la télévision turque, relayée par le journal Turkiye. « Je suis décidé à partir. Je ne suis pas heureux en Turquie et j’ai fait une erreur en venant ici. J’ai reçu plusieurs offres en provenance de différentes équipes, mais mon idée est de poursuivre ma carrière en Espagne », a avoué l’ancien joueur de Majorque.

Cette révélation va évidemment alerter tous les clubs espagnols prêts à récupérer le buteur. Avant de partir en Turquie, le FC Barcelone, le Real Madrid et Valence s’étaient montrés intéressés. Aujourd’hui, tous ces clubs disposent d’attaquants efficaces et Güiza arrive peut-être un peu trop tard. Néanmoins, Valence pourrait vouloir anticiper le départ de Villa et Florentino Perez pourrait bien remplacer Van Nistelrooy par l’international espagnol. Güiza vient donc de lancer le mercato hivernal de l’autre côté des Pyrénées. Mais Fenerbahçe est déterminé à le garder, après avoir déboursé 17 M€ pour le recruter. Affaire à suivre.

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