10 Février 2012 : HAC : Benjamin Mendy, le jeune talent pisté par Wenger qui rêve du Barça

N’Zogbia, A. Diarra, Hoarau, Mandanda, L. Diarra, Pogba, Le Tallec, Sinama-Pongolle, Niang, Diawara, Fofana, Kana-Biyik. Véritable fourmilière de talents, Le Havre ne cesse pourtant de se distinguer en laissant filer ses jeunes promesses à des prix défiant toute concurrence. Si les haut-normands ne devraient toutefois pas connaître pareille mésaventure avec le prometteur Ryan Mendes (estimé à 4-5 M€), ils vont également devoir surveiller du coin de l’œil un certain Benjamin Mendy.

Âgé de 17 ans, ce latéral a été lancé dans le grand bain de la Ligue 2 cette saison. Titulaire indiscutable chez le club doyen de France, le nº 3 havrais possède une certaine aisance technique ainsi qu’une capacité à se projeter très rapidement vers l’avant. Logiquement, quelques clubs ont donc commencé à s’intéresser à lui (Arsenal). Lié au HAC jusqu’en 2014, Mendy sera-t-il l’un des nombreux espoirs du club à plier bagage plus vite que prévu ?

Interrogé par le site goal.com, l’intéressé fait le point. « Franchement, je ne suis pas du tout au courant ! Vous dites que j’ai été supervisé ? Je ne sais pas… En tout cas, ça me fait plaisir de l’entendre. Le PSG c’est un grand club, qui a gagné une dimension supplémentaire avec l’arrivée des Qataris. C’est formidable et ça fait du bien. Mais pour répondre à vôtre question, non rien de concret avec le PSG. »

Flatté de voir que ses prestations ne passent pas inaperçues, Mendy avoue toutefois, à l’instar de Mendes, qu’il préfèrerait découvrir la Ligue 1 avant de tenter sa chance à l’étranger. « La Ligue 1 très clairement. Je veux emmagasiner de l’expérience, approfondir ma connaissance du jeu et la L1 est parfaite pour ça. Je ne tiens pas à brûler les étapes vous savez. » Confirmer en France, avant pourquoi pas de rejoindre le club de son coeur, le FC Barcelone. « Arsenal et Manchester City. J’aime voir jouer ces deux équipes. Mais mon club de rêve, que j’adorerai rejoindre, c’est le Barça. » C’est tout le mal qu’on lui souhaite.