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Dire que Ricardo Quaresma est pétri de talents est un doux euphémisme. L’ailier portugais, formé au Sporting, est un véritable orfèvre du ballon rond. Manque de chance pour lui, le talent ne suffit pas. Jamais Quaresma n’aura réussi jusqu’ici à s’imposer dans l’élite du football européen, que ce soit à Barcelone, à l’Inter ou à Chelsea.

Pourtant, tout semblait aller pour le mieux pour le jeune lusitanien. En 2003, après de bonnes saisons avec le Sporting, il est recruté par le FC Barcelone. Un an plus tard, il retourne au Portugal, et rejoint le FC Porto, tout juste vainqueur de la Ligue des Champions. C’est là qu’il éclate de nouveau. Durant quatre saisons, de 2004 à 2008, il enchaîne les prestations de haute volée. Ses extérieurs du pied, sa marque de fabrique, ravissent les foules. Et en 2008, il rejoint de nouveau un grand club, l’Inter Milan, entraînée par son compatriote José Mourinho.

Mais rien ne se passe vraiment comme prévu. Recruté pour venir suppléer le départ de Luis Figo, il n’obtiendra que 7 titularisations en Serie A, et se fera écarter en décembre par Mourinho de la liste des joueurs inscrits par l’Inter pour la Ligue des Champions. Au mercato hivernal, il prend la direction de Chelsea. Là non plus, rien ne va. En quatre mois, il dispute... 4 matches. Quant à la sélection nationale, il ne l’a plus côtoyé depuis octobre 2008...

En dépit de la possibilité d’aller se relancer sous d’autres cieux, comme ceux du Genoa ou de Fenerbahçe, Quaresma est resté à l’Inter avec le ferme intention de s’y affirmer. Il l’a d’ailleurs confirmé au micro d’Inter Channel, la chaîne du club nerazurro. « Je m’implique beaucoup, je veux faire de mon mieux, les rumeurs de transferts ne m’intéressent pas (...) Mon objectif est d’aider l’équipe à atteindre ses buts, et je m’y emploie pleinement. » Ne reste plus qu’à convaincre José Mourinho de lui redonner sa chance.

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