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Quinze minutes contre Montpellier (2-2, 24e journée), soixante-deux contre l’Olympique Lyonnais (4-4, 25e journée) : Javier Pastore (22 ans) retrouve peu à peu le rythme de la compétition après une blessure musculaire qui l’a pratiquement éloigné un mois des terrains. Et s’il a parfois pu paraître malheureux ou incompris depuis son arrivée au Paris SG, la star argentine, de passage à Palerme pour saluer ses ex-coéquipiers, a expliqué, pour une interview accordée au site officiel du club rosanero, que le fait d’avoir rejoint une équipe ambitieuse le comblait.

« C’est très agréable de retrouver les anciens partenaires. Quand je suis parti, je n’ai pas eu le temps de dire au revoir à tout le monde. (...) Les lieux où tu te sens bien te manquent forcément. Le climat de Palerme me manque tout comme les gens d’ici qui m’ont toujours voulu du bien. Mais c’est un beau championnat que nous disputons en France avec une belle lutte en tête avec Montpellier. Lutter pour le titre, c’est quelque chose de beau, c’est la première fois que ça m’arrive dans ma carrière », a-t-il déclaré.

Comme dans des entretiens précédents, l’international albiceleste a laissé pointer un brin de nostalgie quant à son passage en Sicile, mais cette fois, il a argué qu’il était pleinement focalisé sur le challenge sportif incarné par le PSG. Avec Carlo Ancelotti et son staff majoritairement transalpin, le Sud-Américain pourra combiner avec un coin d’Italie et des ambitions très élevées. On a entraperçu face à l’OL quelques gestes de classe qui en disent long sur sa soif de titres. Après l’euphorie des débuts et le spleen de l’expatrié, Javier Pastore s’est peut-être enfin posé. Tant mieux pour le PSG.

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