16 Septembre 2008 : José Mourinho fait déjà des victimes

L’Angleterre, ce n’est pas l’Italie. José Mourinho l’apprend encore un peu plus chaque jour. En usant de ses merveilleux talents de provocateur, “The Special One” ne s’est pas fait que des amis de l’autre côté de la frontière.

À l’issue de la rencontre Inter Milan-Catane (victoire des intéristes 2-1), le technicien lusitanien n’a pas fait dans la dentelle, lorsqu’il a traité les joueurs sardes de comédiens, lors de la traditionnelle conférence de presse d’après-match. « Je croyais que Tedesco serait emmené à l’hôpital en hélicoptère pour la deuxième mi-temps. Mais en fait, il est resté sur le terrain ». En référence à la simulation du milieu de Catane qui en a rajouté provoquant ainsi l’expulsion de Muntari.

Oui, mais voila, les Italiens ne sont pas aussi flegmatiques que leurs homologues britanniques et perdent vite leur sang-froid face aux déclarations de l’ancien entraîneur de Chelsea. Le directeur du club de la Sardaigne, Pietro Lo Monaco, a donc répondu à sa façon, à l’actuel coach des Nerazzurri, comme le révèle la Gazzetta dello Sport. « Les premières pages ne m’intéressent pas comme lui. J’ai obtenu tout ce que j’ai grâce au travail, le mien et celui de mes hommes. Je ne veux pas la lumière, comme lui. Quelle honte d’afficher ses victoires comme il le fait, en se moquant de ses adversaires avec mépris ».

José Mourinho agace, ce n’est pas une nouveauté. Mais si le tacticien lusitanien veut éviter de se faire trop d’ennemis dans le calcio, il aurait tout intérêt à modérer ses propos. Les dirigeants italiens n’ont pas été élevés à l’école anglaise et rencontrent plus de difficultés à communiquer par presse interposée. Une chose est certaine dans cette affaire, le match retour qui aura lieu en Sardaigne le 28 janvier prochain s’annonce très chaud.