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Suite et fin de notre tour de France des joueurs libres pouvant être les futures bonnes affaires du mercato. Dans deuxième et dernier volet, moins de noms ronflants que dans le premier mais les joueurs qui sont cités sont soit des jeunes pousses en devenir soit des hommes d’expérience toujours utiles dans des équipes notamment lorsqu’il faut se montrer présent lors de matches couperets ou décisifs.

Hassan Yebda (24 ans, FRA, Le Mans)

Il a fait partie de la génération dorée 1983/1984 qui a remporté le championnat du monde des -17 ans en 2001 en compagnie des Le Tallec, Sinama-Pongolle et autres Didot. Hassan Yebda a été longtemps considéré comme un grand espoir du football français. Formé à Auxerre, ce natif de Saint-Maurice a mis du temps avant d’éclore. S’il n’a jamais su percer dans le club bourguignon, il a tenté sa chance à Laval où il a gagné du temps de jeu avant de rejoindre Le Mans en janvier 2007. Utilisé à 23 reprises par Rudy Garcia, le Français ne devrait cependant pas poursuivre l’aventure dans la Sarthe. Néanmoins, si des clubs de l’Hexagone sont intéressés, ils devront agir avec rapidité car le Benfica Lisbonne est très chaud et le joueur a d’ailleurs confirmé des contacts avec la formation portugaise.

Francileudo Santos (29 ans, TUN, Toulouse)

Il vit actuellement un véritable calvaire à Toulouse. Arrivé en Haute-Garonne en 2005, l’attaquant tunisien d’origine brésilienne n’a joué que 32 matches en trois saisons passées avec les Pitchounes. Malgré un court passage en Suisse au FC Zurich (12 matches, 4 buts), l’ancien Sochalien est toujours au fond du trou. Avec seulement trois rencontres disputées cette saison, l’échéance de son contrat doit sonner comme une libération pour celui qui avait inscrit 53 buts en 114 matches avec les Lionceaux de Sochaux. A 29 ans, Santos ne sait cependant pas de quoi son avenir sera fait. S’il est un fait qu’un buteur talentueux ne perd pas sons sens du but d’un seul coup, son séjour prolongé sur le banc toulousain l’a pronfondément marqué et désormais il n’a qu’un seul mot d’ordre : rebondir.

Wilson Oruma (31 ans, NIG, Marseille)

A l’instar de son ancien coéquipier à Sochaux, Oruma a connu une première bonne saison dans son nouveau club, l’OM. Milieu défensif doté d’une capacité de perforation, le Nigérian était un des titulaires inamovibles d’Albert Emon. Depuis sa situation abien changé. Relégué sur le banc des remplaçants notamment depuis l’arrivée de Modeste M’Bami et plus récemment de Benoit Cheyrou, l’ancien du Servette a vu son temps de jeu chuter en lors des deux dernières saisons. Aujourd’hui, Gerets ne l’utilise qu’avec parcimonie comme en témoigne les sept petits matches disputés cette saison. A 31 ans, le Super Eagle a certes sa carrière derrière lui mais pourrait relever un dernier challenge avant de tirer sa révérence.

Jerko Leko (28 ans, CRO, Monaco)

Joueur à la réputation plutôt physique, Leko est dans sa deuxième saison avec l’ASM. Malheureusement pour lui, il n’est pas vraiment arrivé durant la période la plus sereine du club du Rocher. Capable d’évoluer entant que milieu défensif mais souvent positionné dans le couloir droit, l’international croate a bien rendu des services à la formation asémiste par sa polyvalence. Néanmoins, les dirigeants monégasques n’ont toujours pas donné signe de vie concernant une éventuelle prolongation. Appelé à disputer l’Euro, Leko attend toujours un contrat qui lui permettrait de partir l’esprit léger, à moins qu’il n’est décidé de quitter la Principauté, lassé par deux saisons galères.

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