21 Avril 2009 : Juve : l'agent de Trezeguet agite la menace d'un départ

160 buts en 285 matches. Les statistiques de David Trezeguet à la Juventus de Turin sont éloquentes. En l’espace de 9 saisons, l’ancien Monégasque s’est imposé comme le leader de l’attaque piémontaise en compagnie du légendaire Alessandro Del Piero. Chaque année, la doublette a fait parler la poudre et le Français ne laissait que le temps de ses blessures un autre s’installer à sa place. Mais cette saison, la donne est différente. Cela fait maintenant plusieurs semaines que l’international est rétabli et pourtant, Claudio Ranieri le laisse sur le banc de touche la plupart du temps, au profit d’Amauri ou Iaquinta. Une situation qui exaspère Antonio Caliendo, l’agent de Trezeguet.

« J’étais dans les tribunes et j’ai vu qu’il restait sur le banc alors que son club était mené. Cela m’a fait mal au coeur. C’est le meilleur buteur européen sur les dix dernières années. Un champion d’Europe et du Monde qui marque ses buts chaque saison. On ne parle pas d’un vétéran de 38 ans qui termine sa carrière. Il a marqué 161 fois pour la Juve. Il est grande forme, il peut jouer 90 minutes sans problème. Il se comporte en grand professionnel et il est prêt à tout donner, ne serait-ce que pour 10 ou 15 minutes. Il est marié avec la Juventus, c’est son club de coeur, pour toute la vie normalement. Mais parfois, dans un mariage, ça ne va pas, et les gens divorcent », a tonné Caliendo après la rencontre face à l’Inter.

La menace apparaît clairement, Trezeguet n’a aucun intérêt à rester à Turin si seul un rôle de joker de luxe l’attend. D’autant que sa situation a alerté bien des clubs, parmi lesquels le Barça ou encore Chelsea. De nombreuses possibilités s’offrent à lui. Un retour en France par exemple, où Lyon l’accueillerait à bras ouverts ou la découverte d’un nouveau championnat avec le Bayern Munich ou Manchester City, qui trouverait là une deuxième star après Robinho. Une chose est sûre, si la Juve veut conserver son buteur historique, elle va devoir le traiter avec le respect qu’il mérite, sous peine de le voir partir pour de bon.